L'Apocalypse, Ereriren.

Chapitre 5

Je fouillais rapidement dans les rayons de l'animalerie.

Ah, voilà!

Victorieux, je m'emparais du lait en poudre spécial chiot et de biberons.

Il me faudrait pleins d'autres choses, mais mon sac est déjà plein...

Je me dirigeais vers le coté jardinière du magasin avant de trouver pile ce qu'il me fallait: un chariot!

Heureux, je plaçais dedans les différentes nécessités pour les petits présents dans mon sac, que ce soit des croquettes pour quand ils seront adultes, ou des niches bien confortables en passant par des jouets en tous genre.

Il faudrait que je nourrisse les petits avant qu'ils ne s'affaiblissent encore plus.

Je regardais l'heure sur ma montre qui m'indiquait que cela faisait déjà 20 minutes que j'étais parti. J'espérais vraiment que les humains m'attendaient encore, même après tout ce temps.

Doucement, je sorti les chiots de mon sac avant de leur donner chacun un biberon que j'avais préalablement rempli, repensant avec nostalgie à l'époque où j'avais de nombreux animaux de compagnies. Volés par mes fans dans l'Avant, puis tués par des gens affamés dans l'Après. Enfin, il ne servait à rien de repenser à l'époque pré-apocalyptique : cela n' apportait jamais rien de bon.

Je soupirais et les regardait se jeter dessus pour téter avec avidité, le lait coulant parfois le long de leur museau. J'esquissais un sourire: cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas pû approcher de chiens! D'après ce que j'avais pu observer, leur mère était un beauceron (voir média) mais il était possible que cela ne soit pas le cas de leur père, et je n'avais donc aucune idée de comment ils allaient évoluer.

Je les laissais finir leur portion avant de les remettre dans mon sac, les enroulant doucement dans une couverture.

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- Bordel mais qu'est ce qu'il fout!!!

- Tu vas pas répéter ça toute les 5 minutes! S'agaça Petra.

Je lui fit un regard noir qu'elle me rendit et on continua d'observer la masse grondante de zombie qui tapait à vitrine en bas.

Ils vont réussir à entrer, au bout d'un moment...

Pile à ce moment là, un craquement effroyable se produisît.

La première vitrine venait le lâcher. Si ils brisaient la deuxième, ils pourraient entrer dans le bâtiment.

Dépêche-toi, Eren...

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Je trottinais en direction de l'immeuble où étaient retranchés les deux humains, faisant attention à ne pas trop secouer les chiots présents dans mon sac et tirant la carriole pleine de fourniture derrière moi. Arrivé devant le lieu recherché, je remarquais que les zombies étaient vachement moins nombreux à taper contre la vitre.

Comment ça se fait ?

Intrigué, je m'avançais doucement, observant l'intérieur du bâtiment.

Oh, merde.

S'ils étaient moins nombreux dehors, c'était tout simplement parce qu'ils avaient réussi à entrer!

J'entendis des coups de feu en hauteur et cela me donna froid dans le dos.

Et s'ils se faisaient attraper?

Si ça trouve, j'étais arrivé trop tard.

Depuis quand je me soucie des humains ?

C'est vrai ça. Il y a quelques jours à peine, je regardais une grand-mère se faire manger sans réagir et là, je voulais aider deux personnes?
Ce serait l'occasion idéale pour s'enfuir.