Chapitre 23: Avec le sanglier

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Le louveteau marche devant nous, essoufflé et son pelage poisseux de son sang frais. Il s'arrête et se tourne vers nous. Je regarde derrière moi un instant et le sabot du vieux cochon glisse. Il tombe à la renverse, épuisé et j'essaye de l'aider. Il tombe et sous le choc, je fais des galipettes entre les pierres du terrain incliné. Je me blesse un peu au cou et je resserre mes pieds autour de mon corps. Quand, soudain je sens quelque chose.

"Je sens quelque chose..."

Je me relève et m'approche du seigneur accroupi. Il respire difficilement et ses yeux aveugles sont fatigués.

"Un danger nous guette ! Lui dis-je. Il faut continuer ! Le louveteau approche.

- Ça vient de là bas... M'apprit-il.

- Oui, c'est possible ! L'odeur du sang couvre tout autre odeur !"

Les feuilles des arbres frémissent et des bouts de bois en tombent. Je me protège avec mon bras et repousse les branches.

"Regarde là bas dans les arbres ! Les orangs-outans y sont et l'un me dit:

- Tout est votre faute !

- La forêt meurt à cause de vous ! Dit un autre en lançant un autre bout de bois.

- C'est faux ! Nous défendis-je en cassant le bout de bois dans ma main libre. Nous nous sommes battus pour la sauver et c'est comme ça que vous nous remerciez ?

- Toi, enfant loup, tu as semé le malheur !

- En apportant des choses ni humaines, ni animales ! M'accuse l'autre.

- Comment ça des choses ni humaines, ni animales ?"

Je tourne la tête, alerté par un bruit dans les rochers. Des petites souris sautent hors de leurs cachettes et s'enfuient.

"Les voilà ! C'est la fin de la forêt !"

Les orangs-outans montent dans leurs arbres pour se cacher.

Les petites bêtes s'enfuient, aussi grosses soient elles, il y a, des souris, des ratons laveurs, des écureuils et d'autres petites bêtes. Elles nous montent dessus.

Le louveteau grogne en direction de l'endroit que les bêtes semblent fuir.

Je regarde attentivement, puis, j'arrive à apercevoir une silhouette de sanglier ! Un des sangliers peints avec des motifs blancs ! Plusieurs autres se découvrent des fourrés.

"Vos sangliers !"

Le seigneur cochon renifle avec son grand groin, du sang sortant de ses narines.

"Ils sont revenus ! Le seigneur des sangliers se lève, comme traversé par un élan de force. Mes guerriers ! Ils sont revenus du pays des morts !"

Le sanglier aveugle pose son sabot sur le sol et hurle, m'eclaboussant de son sang frais. Il se retourne vers ses sangliers et leur ordonne:

"En avant, mes braves guerriers ! Le dieu Cerf nous attends !"

Il se met en route vers le centre de la forêt. Je regarde les sangliers, sceptique avec le louveteau. Ils se mettent en mouvement, enfin, ils glissent sur le sol !

"Attendez seigneur ! Personne ne revient jamais du pays des morts !" Essayais-je de le résonner en courant à sa suite.

Je me retourne et les "sangliers" continuent de glisser vers nous rapidement. Ils sont innombrables !

"Ce sont des humains cachés sous les dépouilles de vos guerriers pour masquer leur propre odeur !"

Les humains déguisés continuent de prendre du terrain vers nous !

"Vous ne comprenez pas ? C'est une ruse des humains pour qu'on les conduisent jusqu'au dieu Cerf !"

Nous courons de plus en plus vite. Un grand rocher nous barre la route et le seigneur la brise.

"Esprit de la forêt ! Dieu sait si tu es bien le dieu de la forêt, fais ressusciter mes guerriers du pays des morts pour détruire les humains ! Je m'accroche fermement à une défense du sanglier aveugle, du sang en masses lui sort de la gueule.

- Je vous en supplie, seigneur Okkoto, arrêtez ! Écoutez moi ! Hurlais-je.

- Inuyasha, on est encerclés ! Okkoto est perdu ! Laissons-le ! Me supplie à son tour le louveteau.

- Non ! Je ne veux pas qu'il devienne un démon comme Nago !"

Nous continuons de courir à travers la dense forêt. Les humains cachés sous les fourrures des sangliers nous encerclent de plus en plus.

"Dis à Inutaisho, que les humains vont tendre un piège au dieu Cerf ! S'il est vivant, il saura quoi faire ! Ordonnais-je au louveteau. Je me prends une grande branche mais ne faiblis pas. Il faut se dépêcher ! Ou notre tribu disparaîtra à jamais ! Il s'approche de moi et je le carresse. Je compte sur toi !"

Il court vers les sangliers et saute au dessus d'eux.

Nous arrivons dans une clairière. Nous nous arrêtons et le sang coule en masses de la gueule du sanglier. Les humains nous encerclent. Le seigneur cochon tombe et m'entraîne dans sa chute. Je me redrèsse et prends sa lance en main et me pose en signe protecteur devant le seigneur. Je les surveille de tout mon possible. Ils s'approchent lentement de nous.

"Le premier qui avance est mort ! Leur hurlais-je. Ainsi, toute la forêt saura qui vous êtes réellement !"

Un hurlement de loup retentit.

-Du côté de Kagome-

PDV Kagome

Le louveteau qui m'accompagne hurle.

-Du côté d'Inuyasha-

PDV Inuyasha

"C'est Kagome !"

Les humains déguisés en sangliers s'approchent doucement de Okkoto. Ils se pressent contre lui et il gémit de douleur. Je me baisse avant qu'un jet de ne lui sorte de la gueule pendant que je me précipite sur les humains. Je leur hurle:

"Arrière !"

Je donne des coups de lance mais ils esquivent. J'avance vers eux tout en donnant des coups mais sans toucher le moindre humain. Je me mets dos à Okkoto et observe les sangliers.

"Je brûle... Des flammes dévorent l'intérieur de mon corps..."

Je me retourne brusquement et constate avec effarement que des vers rouge lui sortent du corps.

"Non !"

J'essaye de retirer les vers en les arrachant même si je sais que ça ne marchera pas. J'essaye de le supplier:

"Défendez vous seigneur Okkoto ! Ne devenez pas un démon !"

PDV Extérieur

Un des hommes déguisés en cochon sort sa main et catapulte une pierre sur Inuyasha pendant qu'il hurle:

"Seigneur Okkoto !"

La pierre le touche à la nuque et il s'évanouit. Les vers le recouvrent peu à peu.

Prince Inumononoke Où les histoires vivent. Découvrez maintenant