Insomnie.
Encore. Toujours.
Pensées, peurs, chagrins, tristesse.
Tout revient. D'un coup, d'un souffle. Ça arrive tellement facilement, à se demander si ce n'était pas partit depuis la dernière fois.
Insomnie, nuit noir.
Partiront-elles un jour?
Est-ce qu'un jour, je pourrai ne serai-ce que vivre?
Ou suis-je condamnée à rester dans ce corps inhabité, dans cette coquille vide?
Insomnie, nuit noir, pleine lune.
Astre qui reste intangible devant la détresse des hommes.
Parfaite confidente, toujours là, prête à accueillir les cris, les pleurs.
Insomnie, nuit noir, pleine lune, aucun nuage.
Solitude qui me ronge, me dévore.
Cœur froid, vidé de toute émotion, de tous sentiment.
Insomnie, nuit noir, pleine lune, aucun nuage, vent.
Sourire factice, tristesse tacite.
Cœur brisé, morceaux éparpillés.
Larmes qui coulent, joues rougies, cernes.
Habitude.
Nuit blanche.
Peut-être que...
Pensées noirs.
Ça serait mieux si...
Enfer.
Ça s'arrêtait là.
