Chapitre 1

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Elle était là close devant elles, cette porte menant au célèbre bureau du directeur de Poudlard. La plupart des visiteurs passaient devant, ignorant du trésor qu'elle refermait. Mais pas nos deux demoiselles. Non. Les deux jeunes femmes savaient qu'il suffisait de pousser la porte pour avoir la chance de visiter le bureau. Se jetant un regard complice, les deux jeunes demoiselles poussèrent la porte. La pièce était comme elle l'imaginait : circulaire et comportant plusieurs fenêtres, d'où émanait de l'une d'elle, au coucher du soleil, une lumière rouge éclatante, illuminant tout le bureau. C'était une belle et grande pièce pleine de petit bruit bizarre, remplie de curieux instruments en argent, bourdonnants étrangement. Il y avait également Fawkes, sur un perchoir en or, derrière la porte, ainsi que la pensine, situé dans un placard, utilisé un temps comme bar ou encore le choixpeau magique, posé sur étagère. L'épée de Gryffindor conservée dans une vitrine et la cheminée reliée au réseau de cheminette. Les murs du bureau étaient couverts de portraits d'ancien directeurs et directrices comme Phineas Nigellus Black, Dexter Fortescue, Dilys Derwent et Everard.

Ah, et n'oublions pas l'énorme bureau aux pieds en forme de serres, probablement déjà présent du temps d'Armando Dippet, et derrière lequel se trouvait assis le grand Albus Dumbledore.

« Hein ? s'exclama la première jeune fille possédant les même yeux perçant vert d'eau que sa camarade – qui, au passage, lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, tel son reflet dans un miroir – sauf qu'elle avait des cheveux blonds vénitiens lisse avec, aux pointes, des boucles anglaises, et aucune tâches de rousseurs.

- Depuis quand il y a une statue de bubus dans son bureau ? Se demanda la deuxième.

- Bonne question, reprit la première en s'approchant, contournant le bureau. En tout cas il est drôlement bien fait. »

Grand et mince, il avait des cheveux et une barbe argentée qui descendait jusqu'à sa taille, ainsi qu'un long nez crochu.

Avec lenteur, comme par peur de faire une bêtise, la blonde avança son index vers la joue de Dumbledore dont les yeux avaient cet éclat de malice si célèbre chez lui.

« Je peux vous aider mesdemoiselles ? »

Alors que la jeune rousse eu un sursaut et un mouvement de recul, la blonde poussa un cri en se reculant, manquant de tomber en se cognant la hanche contre le bureau.

« Putain sa grand-mère ça fait mal ! » Siffla t-elle de douleur en français et en revenant à côté de la rousse.

Cette dernière fixait incrédule le directeur leur sourire avec un air de papi gâteux.

« Vous savez, faut pas faire ça, reprit la blonde, j'suis cardiaque moi, Oh ! »

Dumbledore ricana clairement amusé.

« Veuillez m'excuser, dit-il avant que la porte ne s'ouvre en claquant violemment, sur McGonagall, faisant de nouveau sursauter la blonde qui posa sa main sur sa poitrine.

- Ils veulent ma mort, souffla t-elle à son amie.

- Albus ! Regardez ce qui vient d'apparaître ! S'exclama t-elle en brandissant deux enveloppes que les deux demoiselles reconnurent comme étant celles des inscriptions.

- Depuis quand McGo est aussi grande ? Demanda la blonde, attirant l'attention de la professeur de métamorphose sur elles.

- Depuis quand McGo existe tout court. » reprit la rousse en regardant son amie qui fit de même.

Les deux jeunes filles froncèrent de concert les sourcils.

« Hein ?! Firent-elles d'une même voix. Mais c'est quoi ce bordel ?! »

Transfert des mondesWhere stories live. Discover now