Chapitre 8

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Les jours s'écoulaient et ma situation avec Thomas ne s'était guère arrangée. Toutefois, je gardais espoir. Par contre, avec ma mère les choses allaient de mieux en mieux. On avait fini par retrouver notre complicité autrefois perdue et je devais bien avouer que ça m'avait manqué. J'apprenais à m'accepter tel que j'étais bien que ce n'était pas toujours facile. Je m'étais même autorisée à m'habiller sexy à la fête d'anniversaire de Cameron où il prenait ses dix-huit ans. Qu'est-ce qu'on s'était amusée avec Claire ! Pas un seul instant je n'avais eu de complexes par rapport aux autres filles. Je m'étais simplement éclatée mettant tout le reste de côté.

Un samedi alors que je regardais un film avec ma mère au salon, quelqu'un sonna à la porte. J'allais ouvrir.

- Thomas ?!? dis-je totalement surprise de le voir

- Salut Lizie. Je peux entrer ?

- Bien sûr !

Et il ne se fit pas prier.

- Bonjour madame dit-il à l'intention de ma mère

- Bonjour. C'est toi Thomas ? demanda-t-elle

- Oui. J'étais là la dernière fois.

- Je m'en rappelle. Je suis Laura, la maman de Lizie mais ça tu l'avais déjà deviné

- Enchanté dit-il

- Bon je vais vous laisser.

Sur ces mots, elle monta à l'étage. Il eut un silence gênant.

- Tu veux t'asseoir ? demandai-je pour briser le silence

- Ouais dit-il

Et on s'assit sur le canapé.

- Je ne m'attendais pas du tout à te voir dis-je

- En fait je passais dans le coin puis j'ai vu ta maison et comme un con j'ai ressenti le besoin de venir sonner.

- Thomas je suis désolée de t'avoir blessé. Je t'assure que ce n'était pas dans mon intention. Si je t'ai dit non ce n'était pas parce que je ne voulais pas au contraire ça me plairait beaucoup d'être ta petite amie. Je t'ai dit non à cause de mes complexes. Parce que je n'avais pas confiance en moi. Je ne savais pas si je te plaisais vraiment ou si tu faisais semblant et maintenant je m'en veux parce qu'à cause de ça je t'ai per...

Et il m'embrassa. Prise de court, je ne réagis pas tout de suite. J'enroulai ensuite mes bras autour de son cou et répondis à son baiser. C'était d'une douceur agréable. Il rompit le contact de nos lèvres à ma plus grande déception.

- Je t'aime Lizie dit-il

Je souris.

- Je t'aime aussi Thomas.

  Et il m'embrassa à nouveau.

Fin





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