Lettice sorti de la salle du trône sans trop savoir quoi penser de ce que lui avait annoncé son père. Après un moment de réflexion, elle décida de le considérer comme une bonne nouvelle. Cela lui permettrait de la sortir de son morne quotidien. Elle passa les portes et, remarqua avec surprise que sa gouvernante ne lattendait pas.
-votre vielle servante nous a demandée de vous dire qu'elle était retournée dans vos appartement l'informa un des gardes, répondant à sa question muette.
Lettice savait qu'il n'était pas très intelligent de provoquer un garde mais, elle ne pouvait pas rester impassible devant l'insulte de sa dame de chambre.
- Je vous remercie mais, dorénavant ne l'appelez pas servante, elle est une gouvernante. Il vous aurait été surement utile de vous expliquer la différence entre les deux métiers mais, vous m'excuserez j'ai d'autres choses à faire. En tous cas sachez que je ne laisserais personne la rabaisser de cette manière. Maintenant si vous permettez je vais rejoindre ma chambre.
Les gardes, surpris par la froideur de la remarque ne surent pas tout de suite quoi répondre puis l'un d'entre eux demanda d'un ton faussement poli
-voulez-vous que l'on vous raccompagne
-Non merci je devrais être capable de trouver ma chambre seule
Elle se retourna vivement et partit en direction de l'aile ouest.
Les couloirs étaient vides comme désertés par toute forme de vie. Aucun son ne parvenait, hormis les pas de l'enfant qui se répercutaient lugubrement sur les murs en pierre. L'impression d'être seule au monde assaillit la jeune fille. Le temps semblait s'être arrêté. Et là, aux milieux de se vide comblé seulement par les longes tapisseries, elle marchait, seule.
Elle pressa le pas et, arriva finalement devant ses appartements ou elle rentra.
Sa femme de chambre qui était en train de coudre leva les yeux à son arrivée.
-Alors ? demanda-t-elle
Un grand sourire se dessina sur le visage de la petite
-Des cours ! Ils vont me donner des cours s'exclamât celle-ci
La gouvernante se mit à rire
- Oh je ne pense pas qu'ils soient nécessaires vue la grande intelligence dont vous faire déjà preuve. Ma fois eut être que cela permettra de vous canaliser bien que j'en doute. Je...
Le reste de sa phrase fut couvert par le son des cloches qui s'étaient misent à tinter.
Lettice pensa tout d'abord que cela annonçait le début d'une nouvelle heure cependant, plus les coups passaient plus elle se rendait compte qu'il ne s'agissait pas de cela et que c'était anormal.
- que se passe-t-il ? Demanda-t-elle à sa gouvernante don le visage était devenue plus palle que le linge
-Mademoiselle Agosto vous devez partir. MAINTENANT
-Mais pourquoi
-faites ce que je vous dis ! Allez-vous cacher dans la meilleure cachette que vous trouverez et ne sortez sous aucun prétexte ! VITE !
Elle voulut répliquer mais sentant l'urgence de la situation elle acquiesça et, se mit à courir sans s'arrêter.
Elle traversa les couloirs qui regorgeaient maintenant de monde.
Tout le château semblait s'activer tel une fourmilière dans laquelle on aurait donné un coup. Les gens courraient et parlaient en tous sens visiblement affolés. Parmi les discussions échangés, Lettice perçus les mots attaque et bataille ce qui lui suffit pour comprendre ce qui se passait.
Elle accéléra le rythme et déboula dans la cour sud. Ne ralentissement nullement, elle continua jusqu'à arriver devant le sapin dans lequel elle s'était déjà cachée il y a quelques heures.
Ainsi cachée dehors, elle espérait être à l'abri des écroulements si jamais le château était victime d'un assaut aux boulets de canon.
De plus, l'arbre lui permettrait de voir avant d'être vue ce qui était un grand avantage.
Le bruit des soldats sortant du château lui parvenue cependant, de là où elle était, elle ne pouvait pas entendre les bruits du village or, elle savait que l'assaut se déroulait là-bas.
Elle attendu donc pendant un grand moment. Son cur affolé résonant dans ses oreilles.
Il tapait si fort qu'elle avait l'impression qu'il suffisait à l'ennemi de tendre l'oreille pour la repérer.
Elle essaya donc de se calmer sans vraiment de succès.
Seule, sous cet arbre Les secondes lui parèrent durer des minutes et les minutes des heures.
Elle avait perdu la notion du temps. Impossible de dire si elle était cachée que depuis quelques minutes ou bien plusieurs heures.
Elle commençait à perdre patience quand soudain, les soldats poussèrent un cris sauvage suivis du son de centaines de flèches que l'on tire. L'ennemi est à nos portes compris aussitôt Lettice elle se ratatina encore plus dans sa cachette.
Le sifflement des flèches continuas puis soudain un grand coup retentissant résonnât contre les parois du château ; suivi d'un deuxième et d'un troisième puis un craquement sinistre se fit entendre
Aussitôt les soldats hurlèrent et le bruit des épées qui s'entrechoque fusèrent de partout.
Des guerriers gémissaient d'autres tombaient mais impossible pour la jeune fille de savoir sils sagissaient d'ennemis ou de défenseurs de son père.
La bataille fut aussi violente que longue. Contrainte à écouter le massacre, Lettice était trop terrorisé pour songer à pleurer. Le bruit des armes lui perforait l'esprit, agressant ses tympans, la paralysant de peur. Elle voulait crier et courir le plus loin possible mais elle était obligée à rester, emprisonnée malgré elle dans sa cachette. Si elle sortait, elle serait repérée et tuée.
Puis, soudain, en quelques secondes, le bruit cessa, laissant place à un silence morbide.
Lenfant se demandant la cause de ce subit arrêt regarda entre les branchages du sapin.
Alors, Un horrible cri de femme retenti, glaçant le sang de la petite.
Non gémis t'elle ayant reconnus la voie de sa mère.
Elle sortit en trombe et courus comme jamais elle ne l'avait fait.
Ses jambes et ses poumons protestaient mais, poussée par l'adrénaline elle n'en tain pas compte.
Elle traversa une partie du château, trouvant à chaque dédale des cadavres ensanglantés qui lui firent monter les larmes aux yeux mais, elle savait qu'elle ne devait pas s'arrêter, elle ne pouvait pas s'arrêter.
A bout de souffle, elle atteint la salle des trônes. Les portes étaient ouvertes à leurs côtés trainait les cadavres des deux soldats qu'y l'avaient énervée tout a l'heure,
Elle rentra sans prévenir à l'intérieur de la pièce mais, le spectacle qu'elle y trouva la traumatisa.
5 femmes soldat se trouvait autours de la dépouille de son père. L'une d'elle s'approchât de sa mère l'épée au clair et lui transperça le ventre. La femme écarquillâ les yeux, une tache rouge se formant autour de son abdomen puis, tomba à terre dans une mare de sang tandis que la guerrière retirait l'épée.
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voila mon deuxième chapitre quelque peut violant je sais mais bon.
Comme vous l'avez devinés la vie de Lettice risque d'être quelque peut chamboulée après cela XD
bref si vous avez aimez, je vous invite a voter et a laisser un commentaire pour donner votre avis et vos remarques
Oh et joyeuse paque
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Le chant des Armes
Historical Fiction"La lueur du soleil couchant éclairait les cadavres des soldats tombés au combat qui gisaient, inerte sur la plaine rouge de sang. Les cris, mêlés au son des armes qui s'entrechoquent avait laissé place à un silence de mort. Comme si Le monde ple...