Chronique de Maya : c'est ici que tout commence

Partie 82

Je tenais à m'excuser de mettre du temps à poster des parties et vous remercier de me lire, merci à vous ! Et bon confinement !

(...)

J'ai fini par pleurer, je n'arrivais plus à contenir mes larmes, j'avais été forte depuis un moment déjà avec les soucis au lycée, Mohamed et maintenant ça, alors j'ai pleuré tout ce que je contenais en moi depuis trop longtemps

Rachid : pleure Maya pleure ça va te faire du bien

Moi : Pourquoi ......Pourquoi moi ....Pourquoi ça arrive toujours aux gens biens ....

Et on a roulé direction le commissariat 

J'étais très stressée car je savais que mon père serait là-bas, mon père est très très bipolaire, je n'en parle pas beaucoup mais son caractère est très spécial : il peut être cool, compréhensif ou impulsif et violent tout simplement. Je savais que le vol de ma voiture était un peu de ma faute car étant de nature très maladroite, j'avais toujours tendance à oublier mes clés, mon portable à droite ou à gauche. En licence inès et Fatou me faisaient souvent des coups avec mon téléphone sauf que je le remarquais longtemps après, je n'avais jamais vraiment eu d'électrochoc pour ce soucis-là. 

Moi : J'espère que ça ira avec mes parents 

Rachid : Je suis là, on lui expliquera wallah t'as pas à t'en faire, c'est pas de ta faute Maya 

Moi : oui....

On arrive au commissariat qui n'était pas très loin, Rachid s'était garé dans une rue à côté. On rentre, il y avait du monde et il était tard, j'étais la dernière à passer. Une fois mon tour arrivé j'explique mon soucis et je vois mon père arriver, j'ai eu un coup de stress, j'essayais de décrypter la moindre expression et ce que je voyais c'était de la colère et de l'incompréhension. Rachid s'est avancé vers mon père directement 

Rachid : Salam waeleykoum Monsieur, je ne sais pas si on vous à bien expliquer ce qui s'était passé dans le coup de  la panique ...

Mon père : Salam oui elle s'est fait voler sa voiture ça j'ai compris (il me regarde) qu'est-ce qui se passe dans ta tête laisser tes clés ?! tu sens pas si t'as des clés dans ta poche ou t'entends pas quand ça tombe ?!!

Moi : ..... J'ai pas sentie j'étais pressée avec le travail 

Rachid : ils mettent toujours la pression de toute façon là-bas mais la responsable était sur place et elle a bien vue que Maya n'était pas bien, elle s'est excusée 

Mon père ne disait rien, il s'est approché du comptoir pour demander ce qui allait se passer, je devais déposer ma plainte. Le policier m'avait clairement dit que j'avais très peu de chance de retrouver ma voiture, ou bien de la retrouver brûlée ou en pièces détachées si j'avais de la chance. Je voulais pleurer, j'avais travailler dur pour pouvoir me la payer mais depuis mon accident je n'avais eu que des soucis par la suite. J'étais vidée, avant de rentrer déposer ma plainte j'ai regardé Rachid et j'ai fais une Duhaa en important Dieu de m'aider... le policier qui prenait ma plainte me faisait passer pour une menteuse, il ne me le disait pas clairement mais c'est ce que je comprenais, il trouvait mon histoire un peu bizarre selon lui. Étant impulsive selon la situation, j'ai failli l'insulter bêtement mais j'ai agis intelligemment avec des mots pour lui fermer sa grande bouche. Une fois finie, j'avais pris mon manteau, j'essayais de ne pas pleurer devant eux, j'essayais de rester forte, par fierté, pour moi-même. 

Et en ouvrant la porte, j'ai entendu deux policiers sortir d'une salle arrière 

Policiers : À qui appartient la 207 noire ?