Partie 89

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" La fierté mal placée a détruit bien plus que ce qu'elle a pu construire. Allah aime les gens faciles, le coeur léger et plein de pardon"

- Désolée pour l'attente les filles, en ce moment c'est compliqué de pouvoir écrire mais je lâches pas et je finirais cette chronique c'est un objectif, merci pour votre patience -

Rachid avait ouvert sa fenêtre, il a commencé à me parler d'un truc, mais je pourrais même plus vous dire de quoi il s'agissait parce qu' au-delà la fenêtre, il était là. Je le revoyais après deux ans, il était à quelques mètres de moi, je n'ai pas pu m'empêcher de le regarder, je ne voyais que par lui, c'est comme si mon regard n'arrivait pas à se détacher du sien. Il n'avait pas changé, toujours en survêtement, ses cheveux dépassaient de sa capuche. Je me suis regardée dans le rétro extérieur, j'étais devenue jolie, je me trouvais jolie ce jour-là. Bien plus jolie qu'avant.

J'avais toujours eu peur de le revoir par hasard, peur de ressentir des choses après autant de temps. Quand on s'était quitté, j'avais supprimé tout ce qui me rattaché à lui, pour que ce soit plus facile pour moi à oublier.

Mais il était là après deux ans, Anas était là.

(...)

Il était là à quelques mètres de moi et pourtant il ne me regardait pas, il regardait droit devant lui, comme si ses pensées se concentraient ailleurs et non sur ce qui l'entourait. J'aurai tellement aimé qu'il me regarde, qu'il puisse voir la femme que j'étais devenue sans lui, qu'il me voit après tout ce temps passé sans se voir, qu'il puisse voir celle que j'arrivais à être sans lui, bien meilleure. En 2 ans et demi, il n'avait pas réussi à changer, et là ça m'a fait tilt. Je le regardais encore une fois sans que lui me regarde, ça avait toujours été comme ça. Alors j'ai détourné mon regard. Mon cœur ne s'était pas emballé, je ne ressentais plus rien pour lui. Mes prières s'exauçaient enfin hamdoulilah.

Rachid : ça va maya ? Je te sens ailleurs depuis taleur

Le feu passait au vert pour nous

Moi : je viens de voir Anas

Rachid : quoi ??

Moi : oui il était là file en face de nous mais il est parti c'est bon

Rachid : ça va ?

Moi : ( je souriais) ça va et toi ? 

Rachid : nan mais je veux dire toi ça va ? Vis à vis de lui 

J'ai détourné le regard pas parce que je pouvais pas répondre mais je réfléchissais

Moi: je suis guérie pour de bon Rachid j'avais peur de le revoir j'ai été surprise parce qu'en soit il a compté pour moi pendant très longtemps mais le fait de le revoir ben ça m'a permis d'y voir plus clair 

Rachid : et du coup ? 

Moi : j'ai tourné la page hamdoulilah Rachid peut-être trop tardivement mais j'ai réussi j'ai cru que pendant un moment j'y arriverais plus tu sais, qu'il serait toujours en moi. Il sera toujours en moi d'une façon ou d'une autre car il a fait partie de ma vie mais c'est terminé maintenant 

Rachid : je suis content pour toi maya wallah et je sais que ça a pas dû être facile toute seule mais regarde dieu t'as aidé 

Moi : oui !

J'ai ouvert la fenêtre et j'ai mis ma tête sur mes bras sur le rebord je recevais tout le vent ça faisait du bien et mes idées s'envolait avec le vent. J'avais vu un film au lycée « le temps d'un automne » à la fin du film le garçon dit « notre amour était comme le vent je ne pouvais pas le voir mais je pouvais le sentir ». Moi je sentais que mon amour pour Anas s'envolait pour de bon et c'était bien mieux comme ça. 

Chronique de Maya : c'est ici que tout commenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant