Chapitre 2 - un avant-goût sensuel

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Quelques dizaines de minutes se sont écoulées, peut-être plus

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Quelques dizaines de minutes se sont écoulées, peut-être plus. Nous ne parlons pas, l'air est devenu brulant. Mes sens se sont décuplés dans cette étroite pièce. Je la devine devant moi, elle est là, collée à la porte, son dos, lui est contre mon torse, j'aime cette sensation de proximité entre nous. Je ne bouge pas et ne parle pas. Je ne connais pas ses attentions, ne pas savoir, accentue un certain mystère très existant entre deux inconnues.

Puis... je sens ses fesses qui sont à la hauteur de mon bassin, le moindre de ses mouvements accentue la pression entre mon entrejambe. Je commence à bouillir, je ne bouge pas, ne parle pas, pourtant la chaleur traverse mon corps, rapidement une bosse me trahit. Je suis surpris lorsque progressivement, elle se rapproche de moi, en accentuant la pression de ses fesses sur mon guerrier du nord. Je sais à cet instant qu'elle est flattée par la situation. Doucement, elle commence à se frotter contre moi, elle joue avec moi et j'aime ça.

J'oublie tout, ce placard, l'Opéra, même Paris. Le temps passe, je ne pense qu'à ses légers mouvements de fesse qui dicte mon érection. Ma respiration s'accélère, ma tête se place au creux de son cou, elle me laisse faire naturellement, je me retiens de lui mordiller le cou et d'attraper ses hanches. J'ai envie de la rejoindre, de jouer avec elle. J'entends, un petit bruit, d'un coup la lumière envahit le placard, je me retrouve seul, bête et aveuglé par une violente lueur blanche.

Rapidement, je la distingue, devant moi, dans la bibliothèque. La jolie brune me fixe avec ses yeux noir intense, pendant que je m'imagine jouer avec ses mèches de cheveux ondulés. Je la regarde attentivement, elle a des traits fins, gracieux, je devine rapidement sous son haut bleu, des seins parfaits, je n'arrive pas à détourner les yeux de son corps magnifique qui souligne ses jolies formes.

Je sors de mes rêveries, elle me regarde en fronçant les sourcils, elle me parle, je ne comprends rien, je ne réagis pas, je suis hypnotisé. Je pense qu'au contraste qui est sublime; « moi; le blond du froid nordique, l'homme scandinave, et elle; la fille des îles pacifiques, la femme tahitienne."

Sérèna - Sors, lance-t-elle, je ne bouge pas. Allez sors ! dit-elle une nouvelle fois, je sors enfin du placard, je reste toujours muet et continue à la regarder.

Elle me regarde de haut en bas. Elle me juge et commence à parler en anglais.

Sérèna - Écoute-moi bien! J'ai fait un parie avec une amie; je dois rester toute une nuit dans l'Opéra. Malheureusement, tu étais sur mon chemin, je suis désolé, mais tu vas devoir rester toute la nuit avec moi. Finit-elle de dire. Après cet avant-goût dans le placard, l'idée de passer la nuit avec elle, me fait sourire, elle le remarque et comprends ce sourire coquin.  

Sérèna - Arrête de sourire le Viking ! se reprend-elle. Je voulais dire qu'on est enfermé ensemble, tu vas suivre tout ce que je te dis. Finit-elle par dire. Je baisse la tête et souris à nouveau. Je devine qu'elle est exaspérée par mon insolence.

Fridolf -  Okay, je te laisse dominer. Lançais-je dans un parfait Français. Elle me regarde surprise, mais ne se laisse pas démonter, et me répond spontanément.

Sérèna - Ne soit pas insolent le Viking ! dit-elle, je sais déjà que cette nuit ne sera pas qu'une visite.

Fridolf -  Hahahaha, je ris et reprends. Tu aimes avoir le dernier mot et garder le contrôle, intéressant à savoir. Dis-je finalement avec une pointe d'arrogance. 

Elle me fixe avec un regard sombre, j'adore ça.

Sérèna - Suis moi le viking ! me dit-elle en partant vers le foyer.

Fridolf - Le viking s'appelle Fridolf et la Française comment s'appelle t-elle ? questionnais-je.

Sérèna -  Comment ? Fidove ? fait-elle d'un ton stupidement... je ne réponds pas, ralenti le pas, comme-ci je boudais. 

Elle s'arrête subitement, se retourne et me regarde une nouvelle fois.

Sérèna - Pardon, je m'appelle Sérèna. dit-elle gentiment, je souris, elle reprend sa marche.

Fridolf - C'est joli ! lançais-je

Sérèna - Merci le Viking, répond-elle rapidement, je monte les yeux ciel.

Sérèna - Merci le Viking, répond-elle rapidement, je monte les yeux ciel

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L'inconnue de L'opéra (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant