Le journal d'une fille malchanceuse ( EN PAUSE)

Chapitre 1

Cher journal,

C'est la première fois que je t'écris. Tu es mon seul et unique cadeau d'anniversaire. Grand, mais pas très cher. En réalité, c'est mon premier cadeau de toute ma vie! Ma famille est pauvre, mais vraiment TRÈS pauvre. On a du mal à ce payer à manger. Surtout que j'ai deux frère. Arthur, 8 ans et Baltazar, 17 ans. Moi, j'ai 15 ans. On n'est pas maltraiter, non, mais chaque jour, quelqu'un dans la famille est privé de nourriture. C'est notre méthode de survie et on ne peut pas faire autrement. Le mercredi, c'est le tour de MON ventre de gargouiller. À l'école, Marilou me passe une petite portion de son repas, mais ce n'est pas suffisant.

Marilou est ma meilleure amie. Elle m'a toujours soutenue et aidé. Je l'ai rencontré en 4e année du primaire et maintenant, on est inséparable. Je n'ai pas d'autre amie, mais je m'avoue chanceuse, car Arthur et Balthazar eux, ne reçoive que des moqueries. Moi, seules les filles les plus populaires de l'école se moquent de moi. Chloé, Sophie et Marianne. Dans leurs groupe d'amies, il y a aussi Laura, mais elle ne se moque jamais de personne. Elle est studieuse.

Une autre chose pour lequel je m'avoue chanceuse: j'ai toujours eu des bonnes notes. Surtout en français. Je ne m'en vante pas, non. J'essaye surtout d'aider Marilou.

Donc, aujourd'hui, c'est une journée comme les autres. Par ce début de primptemps, il n'y a aucun soleil et beaucoup de pluie. C'est un lundi, donc, on se lève tôt pour aller à l'école. Mes parents vont me porter à l'école avant d'aller travailler, car ils ne peuvent tout simplement pas se permettre de payer pour l'autobus scolaire.

Moi: Maman, c'est quand que vous auriez asser d'argents pour l'autobus?

Maman: Je ne sais pas ma chérie. Pourquoi?

Moi: C'est la honte que tu nous apporte à l'école tous les jours, on est plus des bébés!

Maman: Oh...mais tu sais qu'on travaille fort pour avoir plus d'argents, ton père et moi. Je trouve que tu en demande trop. Moi, à ta place, je demanderais plus de nourriture.

Moi: Je le sais maman, mais c'est difficile de survivre avec toute ces moqueries.

Après cela, maman est restée silencieuse. De toute manière, elle venait de se garer dans le parking de l'école.

Maman: Bon, bye mes petits coco!

Elle nous donna un bisou sur la joue, puis Arthur et Baltazar ouvrirent la portière de la voiture. Moi, sur la banquette avant, je resta écroulée dessus.

Moi: Stp m'man, juste un jour.

Maman: Pas question! L'école, c'est important. On s'en ai déja parlé...

Sur ce, elle ouvrit ma portière et me fit en salut de la main. Je lui souris en retour et ferma la portière. Je me rendis alors dans la grande attroupement devant la porte d'entré. La cloche sonnait dans 10 minutes. Des garçons jouaient au basket, d'autres se lançaient des défis. Plusieurs filles fesaient des selfies de groupe. Je chercha Marilou des yeux. Je la vit, un peu plus loin, adosser à un mur de brique. J'avança pour lui dire salut quand Chloé me percuta violamment. Je tomba dans une flaque d'eau et un "splatch" apergea quelque fille, non loin de là. Marilou mit sa main sur sa bouche.

Marilou: Oh mon dieu! Camille, ma pauvre! Vien, va te changer, tu as ton linge d'éduc?

Moi: Non....

Marilou: Je vais te passer le mien alors!

Marilou me prit par la main et je vis Chloé qui ricanait et d'autres filles qui me prennaient en photo. Marilou tapa très fort la porte.

Marilou: Hey!!! Les profs, laissez nous entrer!

Une professeur alla voir ce qui se passait et ouvrit la porte. Je recconue immédiatement cette prof. Elle sévère, mais gentille. Elle s' appelle Agathe.