Sixth

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20 juin 2014
Paris, huit mois plus tôt,16:20

« 18ème rendez-vous »

Elle était là, dans le local VIP du Stade de France, donnant vue de l'intérieur de celui-ci par la large baie vitrée. Elle était habillée encore une fois d'une jolie robe beige qui devait lui arriver un peu au dessus des genoux. Ses hauts talons noirs lui donnaient quelques centimètres en plus, ce qui lui donnait donnait une taille qui, pour elle, lui semblait un peu plus aguichante. La taille n'avait rien à voir dans la facilité à plaire à quelqu'un mais elle se sentait mieux ainsi.

- Zayn ne veut pas nous le dire mais on est certain que t'es sa copine, alors tu l'es? lui demanda Louis couché sur un canapé.
- Ouais, c'est vrai ça, c'est pas trop son genre à Zayn de traîner avec une fille qui n'est pas sa copine, s'exclama le bouclé en refermant la porte alors qu'il revenait de leur loge.
- Abusez pas hein, c'est qu'un ami, expliqua-t-elle, en regardant le pakistanais.
- Commencez pas s'il vous plaît...
- Et puis de toute façon, je porte du rouge à lèvres, et quand j'en porte ça veut dire que je suis pas amoureuse les gars.
- Ouais ouais, tu nous avais dit ça la dernière fois, fit Styles.

- Et le jour où tu seras amoureuse t'en feras quoi de tous tes rouges à lèvres? se marra Louis.

Elle haussa les épaules.

- Je les jetterai à la poubelle.
- Voilà, vous avez entendu? Elle les jettera à la poubelle. Et arrêtez un peu de l'ennuyer avec ça, c'est stupide.

Il avait fait signe à la brune de le rejoindre en dehors du local pour aller marcher et rejoindre l'autre pièce de l'autre côté de l'architecture pour aller retrouver les autres gars. Ils avaient dix grosses minutes devant eux avant l'ouverture des portes, c'était plus que suffisant. Monica frissonnait à chaque fois qu'elle entendait le cris des fans. C'était quelque chose qu'elle commençait à détester progressivement car ça lui faisait froid dans le dos. Il y a des fois où ça la faisait sourire, évidemment, mais elle n'arrivait pas à se sentir à l'aise.

- Quand les gens pensent qu'on est en couple, ça te dérange? lui demanda-t-elle.
- Sérieusement, non. Je vois pas pourquoi ça me dérangerait, du moment que nous on sait que c'est pas réel. Pourquoi, ça te dérange, toi?
- Non, sourit-elle, je trouve juste ça étrange en fait. C'est bizarre pour moi, c'est tout.

Il tourna la tête vers elle, un sourire apparaissant dans l'angles droit de ses lèvres.

- Développe.
- Bah, ta célébrité me fout les jetons quoi, lâcha-t-elle en riant.
- Et c'est après trois mois que ça te fait cet effet-là? rigola-t-il en descendant toute une série d'escaliers.
- Ouais, franchement.

Elle était franche, peut-être pas aussi franche qu'elle le voulait, mais lui, ça lui suffisait. Le comportement de cette fille lui plaisait beaucoup. Elle était simple, parfois compliquée, mais elle n'était pas du genre à tout surcompliquer comme la plupart des filles qu'il côtoyaient. Elle était vraiment différente en ce point, et ça lui plaisait réellement. Il souriait toujours, tout comme elle, ils savaient tous les deux qu'ils allaient éclater de rire à un moment ou à un autre. C'est quand ils arrivèrent dans un couloir qu'il l'attira vers lui pour ensuite la coller contre un mur, sûrement à côté d'un vestiaire, ou d'une pièce de ce genre. Elle n'avait plus trop envie de rire à ce moment-ci car elle ne savait pas s'il était sérieux, ou non. Elle était stupéfaite de se retrouver là, comme ça, les mains du métis abattues sur le mur, de chaque côté de sa tête.

- Si tu veux, on peut baiser maintenant dans le vestiaire, comme ça tu ne seras plus confrontée à cette célébrité, ricana-t-il.
- T'aurais-je vexé? sourit-elle.
- Du tout, c'est pour toi que je disais ça, vu que t'as peur de te faire dévorer par des fans,rigola-t-il.

Il n'arrivait pas à garder son sérieux.

- La porte du vestiaire est fermée à clé.

Elle était si sûre d'elle qu'il se dirigea vers cette porte et l'ouvrit, pas très surpris du fait qu'elle soit vraiment ouverte. Il regarda ensuite l'italienne qui venait d'écarquiller les yeux et qui se décolla du mur pour aller vérifier si elle était réellement ouverte comme il l'avait supposé. Quand elle se retrouva devant Liam, Niall, leur maquilleuse et tous les autres entourages du groupe elle se retourna vers Zayn avant de lui taper le bras.

- Non mais t'es vraiment bête, rigola-t-elle.
- Non mais je blaguais, t'aurais dû voir ta tête quand je l'ai vraiment ouverte.
- Tu m'as trop fait peur, débile.

Elle rigola encore, retournée vers lui. Il la cala rapidement contre son torse, toujours entre le couloir et la pièce. Elle essayait de se calmer, se répétant que c'était la blague la plus stupide au monde. C'était un gamin, sous ses airs de grand dragueur et de beau gosse virile.

- N'empêche chérie, tu m'as clairement dis que tu voulais qu'on couche ensemble en me faisant sous-entendre d'ouvrir cette porte, lui souffla-t-il à l'oreille.
- Rigole, c'est au cinquantième et pas avant, dit-elle en lui tapant le torse, froidement.

Elle s'était retournée vers l'irlandais qui jouait à un jeu vidéo, affalé sur un siège improvisé, puis elle alla directement saluer Liam qui était présent avec sa petite-amie qu'elle avait pu voir une ou deux fois. Zayn referma ensuite la porte et se dirigea de suite vers Monica qu'il enlaça de ses bras en posant son menton sur son épaule.

- T'es fâchée? lui fit-il tout bas.
- Non, sourit-elle.
- Tellement mignons, s'extasia le faux blond.
- J'approuve, rigola Liam.

Zayn lâcha la jeune femme après avoir posé ses lèvres sur sa joue.

Il la rendait folle, alors qu'elle ne s'en rendait pas compte.

Ecstatically | z.mOù les histoires vivent. Découvrez maintenant