-"𝑀𝑒𝑟𝑐𝑖 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑐𝑟𝑒𝑟𝑖𝑒𝑠 ℎ𝑖𝑒𝑟. 𝐽𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑥 𝑡𝑒 𝑟𝑒𝑚𝑒𝑟𝑐𝑖𝑒𝑟. 𝐽𝑒 𝑛'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑑𝑒𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒. 𝑀𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑐𝑢𝑖𝑠𝑖𝑛𝑒 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑏𝑖𝑒𝑛. 𝐸𝑠𝑡-𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑢𝑛 𝑟𝑒𝑝𝑎𝑠 𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑖𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎𝑖 𝑒𝑛 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ?"
Tout en rangeant mes cahiers dans mon sac, je me remémorai les mots de Saiki. Je fronçai les sourcil.
Pourquoi, mais pourquoi avais-je répondu...oui? Avais-je envie d'y aller? Non. Certainement pas...me retrouver avec des inconnus, qui allaient me poser des tas et des tas de questions? Qui allaient me demander si j'aimais bien ci, si je faisais cela...eurgh...rien que d'y penser, ça me fit stresser.
Et puis, à quoi peuvent bien ressembler les parents de Saiki? Si ils sont aussi expressifs et enthousiastes que lui, (ironie bonjour!) ça risque d'être pire encore. Si ça se trouve, ils vont aussi me fixer droit dans les yeux sans rien dire, et parler comme si ça leur arrachait la langue!
Pourquoi vivre en société est-il si compliqué? Je soupirai, sorti de mon sac ma boîte où se trouvait mon déjeuner, et me commençai à manger. Enfin, j'aurai pu si...
-" Eh toi, la pauvre!"
Ne me sentant pas du tout concernée, je ne me retournai pas, bien que je sois la seule à manger dans cette classe. Mes baguettes en main, je décidai d'ignorer cette personne, et pris soin de commencer mon repas en attrapant délicatement une petite saucisse en forme de poulpe. J'avais décidé que je resterai zen ce midi.
-" Eh, la fille aux cheveux (CC) ! C'est à toi que je parle!"
Une main s'abattit violemment sur mon bras. Mes baguettes tressautèrent, ce qui fit misérablement chuter le pauvre poulpe-saucisse sur le sol, après un rebond sur mon banc.
-" Abandonne cette chose infâme que vous, les pauvres, appelez un déjeuner, et écoute la proposition, que le grand Saiko Metori a à te proposer!"
Je serrai les poings et m'enjoignis au calme...inspire, expire, ce crétin ne gâchera pas ta journée, tu es plus maligne que lui, il suffit juste d'écouter son blabla et l'envoyer balader...rien de plus simple hein?
Je levai les yeux vers mon interlocuteur en tentant de conserver un visage neutre. Grand, les cheveux argentés, et le regard hautain. Ce type puait le fric à plein nez.
-" Je vois que je suis enfin parvenu à attirer ton attention..." repris Saiko en me toisant avec tout le mépris du monde. "Je suis ici pour conclure un marché avec toi. Même si, pauvre comme tu es, tu devrais ramper à mes pieds en te confondant en remerciements pour avoir eu le privilège de m'entendre t'adresser la parole...Mais passons, mon temps est précieux, voici donc ce que je te propose: Pour quelqu'un de la classe populaire, tu n'as pas l'air si rustique que cela. Et en y regardant de vraiment très près, tu as un peu de grâce en toi. Si tu acceptes mon marché (ce que tu vas sûrement faire) le grand Saiko Metori conçois de t'accorder du temps pour te rendre présentable, maniérée, et éduquée, ce que tu es très loin d'être. En échange de quoi, j'attends que tu me serves avec ferveur, et que tu prétendes devenir ma fiancée...Ne te méprends pas, je n'ai aucune intention de te laisser devenir ma moitié, tu es beaucoup trop banale et vulgaire pour cela! Mon but est simplement de montrer à Teruhashi à quel point elle a fait une erreur en refusant ma proposition de mariage! Bien sûr tu seras récompensée grassement...Alors qu'en dis-tu? J'attends ton approbation!"
Un lourd silence suivit sa tirade.
De quel droit me manquait-il de respect?
La colère...savez-vous seulement ce que c'est? Tout le monde a déja ressenti ce sentiment, qui vous donne l'envie de frapper quelqu'un, ou même de lui arracher la tête. Mais vous n'avez certainement jamais ressenti LA colère, celle qui peut vous emporter comme un esquif durant une tempête en pleine mer.
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La Force De Ton Esprit - Saiki X Reader
FanfictionUne nouvelle élève arrive à PK Academy. Au premier abord, Saki voit en elle une source possible d'ennuis et de contrainte, comme à son habitude. Mais son incapacité à lire ses pensées, et la présence effacée et discrète de la nouvelle va l'intrigue...