Voilà, voici le premier chapitre corrigé et modifié de E.D.S., j'espère qu'il vous plaira, n'hésitez pas à me donner votre avis, positif ou non, tout commentaire étant constructif (tant que cela ne comporte pas d'insulte et reste poli)! Merci de lire cette fiction, bonne lecture!
Surnaturelle
Je sautais, courais, montais dans les arbres de notre grand jardin. Ma mère avait du mal à me tenir correctement. J'étais du genre hyperactive, du haut de mes neuf ans.
Elle soupira. Je ne voulais pas descendre de mon chêne préféré.
- Jenna, tiens-toi tranquille, s'il te plaît. Tu vas te faire mal ! Je suis désolée, Tyffanie... Où en étais-tu ?
Tyffanie était une de ses amies d'enfance. Elles buvaient leur café, comme chaque samedi après-midi,pendant que Léa, sa fille, et moi nous amusions dans le jardin. Elle avait deux ans de plus que moi, mais je courais plus vite qu'elle.C'était pour cela que je gagnais toujours, quand nous jouions à chat. Et, comme à chaque fois, elle râlait.
-C'est injuste ! Tu gagnes toujours ! (elle tapa du pied) Pourquoi on change jamais de jeu ?
- Tu ne sais jamais à quel jeu jouer, et puis c'est marrant, non ?
Elle tapa de nouveau du pied et rejoignit sa mère, les larmes aux yeux, comme chaque fois.
Pendant ce temps, j'explorai mon jardin, puis m'assis près du ruisseau qui coulait non loin du grillage. Je jouais avec l'eau et un bâton quand j'entendis des bruits derrière moi. Je me retournai et ouvrit grand les yeux.
Un inconnu se trouvait face à moi, le visage souriant. Mais il ne semblait pas me voir, alors même que je bougeais mes bras avec de grands gestes pour qu'il réagisse. Il parlait à quelqu'un, une femme, qui ressemblait drôlement à ma mère. Mais je ne savais pas qu'elle avait une petite sœur.
Elle avait les mêmes cheveux bruns,mais mieux coiffés que ma maman. Elle avait les mêmes yeux noisettes plein d'énergie. Elle n'avait aucune cerne, et ses gestes étaient plus vifs, plus gracieux que ceux de ma mère.
Je lui demandais si elle était bien la sœur de ma mère, mais elle ne répondit pas, comme si elle ne m'entendait même pas. Je voulus tirer sur son pantalon, mais je ne rencontrai que le vide. Alors je me mis à hurler en courant vers ma mère.
- Maman, il y a des fantômes ! Là-bas ! (je lui désignai l'endroit d'où je venais)
- Ma chérie, il n'y a personne... Les fantômes, ça n'existe pas.
- Si, si ! Ils sont... (je me retournai, il n'y avait plus personne) Oh ? Mais... Je te jure, je les ai vus ! Il y avait un homme et une femme qui te ressemblait beaucoup ! J'ai voulu la toucher, mais c'est comme si c'était de la fumée, et... Et le monsieur, il était grand comme ça ! (je levai mon bras le plus haut que je pouvais en sautillant pour essayer de lui expliquer à quel point il était grand). Il était brun, lui aussi, mais avec des yeux verts, comme les miens ! Et... Et... Oh ! Un grain de beauté, juste là !
Je désignai la base de mon nez, toute excitée. J'avais toujours eu une très bonne mémoire, et mon sens du détail était « plus élevé que la moyenne »,d'après mon médecin, mais je ne savais pas su qui était Lamoyenne.Probablement une dame avec un grand sens du détail elle aussi,m'étais-je dit... J'avais demandé à mon docteur, mais il ne m'avait pas répondu et avait rit à la place. J'avais alors quatre ou cinq ans...
Ma mère fixa son amie. Ses yeux exprimaient la surprise, la tristesse, l'incompréhension.J'entendais son cœur battre la chamade. Ou la chamane, je ne savais jamais. Quand bien même je n'avais aucune idée de ce qu'était une chamade...
- Non, Syra, je sais qui est-ce que tu penses qu'elle a vu, mais cela m'étonnerait que cela puisse être possible. Elle a dû rêvé, elle a sûrement vu les photos...
- C'est impossible, la seule photo que j'aie est dans mon porte-feuille. Et puis, regarde-la bien. Elle a l'air tellement affolée que je ne peux pas penser qu'elle ment.
- Syra, ne te fais pas de faux espoirs. Tu sais qu'il est...
- Il ne peut s'agir que de lui ! Je ne pense pas que ce qu'elle a vu vienne vraiment du présent. Ce n'est pas la première fois qu'elle voit des choses étranges, mais je pensais jusque-là qu'il s'agissait uniquement de son imagination. Mais là, c'est impossible.
- Il y a beaucoup de bruns aux yeux verts, et il ne devait pas être le seul à avoir un grain de beauté ici.
- Mais il était le seul à discuter avec moi quand j'étais plus jeune dans cet endroit. Il n'y a qu'un seul moyen de vérifier si ce qu'elle dit est vrai, ou s'il s'agit bien de lui.
Elle prit son sac et en tira un petit cliché. Elle me le montra et je m'exclamai alors que c'était exactement à cela que l'homme ressemblait. Des larmes coulèrent sur les joues de ma mère.
- Chérie, ce que tu as vu... C'était moi, plus jeune, et l'homme était ton père.
- Mais... Mais il est mort, non ?
- Oui, ma chérie, c'est bien ça, il est mort...
- Alors c'était un fantôme ! Et toi aussi, tu en es un, c'est ça ?
- Non, je ne suis pas un fantôme, ma puce.
Ma mère reprit son énorme sac-à-main et fouilla à l'intérieur pendant deux minutes les plus longues de ma vie, et sortit enfin son téléphone.
- J'appelle le docteur Dupont. Il doit savoir ce qui se trame.
Elle composa un numéro et attendit qu'on lui réponde.
-Bonjour, pouvez-vous me passer le docteur Dupont ? Oui ? Oh... Merci... Au revoir...
Elle raccrocha et cacha son visage dans ses mains. Elle était triste, mais je ne savais pas pourquoi.
- Le docteur Dupont est décédé la semaine dernière. Crise cardiaque.
- Oh, fit Tyffannie, personne d'autre n'est au courant du projet ?
- Il était le seul dont j'aie les coordonnées et le nom.
Je n'avais aucune idée de ce qu'était ce « projet ». Ni de qui était le Docteur Dupont, mais elle était triste pour lui. Je ne savais pas comment la consoler.
- En attendant, Jenna... Ne parle à personne de ce que tu sais faire, d'accord ? C'est très important. C'est un jeu et tu vas perdre si quelqu'un est au courant de ça. Tu comprends ?
- Oui, maman. Je n'en parlerai à personne. Promis.
Ce fut donc ainsi que commencèrent mes problèmes.
VOUS LISEZ
Enfants de la science
Fiksi IlmiahQue dire à part que je ne suis pas normale? oh! Je suis humaine, bien sûre, mais je suppose que vous ignoriez que les scientifiques se sont sentis obligés de faire des expériences sur des êtres de leur propre espèce en insérant divers gènes dans nos...