Chapitre X

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PDV Livaï:

Levi Ackerman était encore une fois plongé dans son bureau, tard dans la nuit, une montagne de dossiers s'étendant devant lui comme un océan interminable de responsabilités. Le caporal-chef de l'Escouade d'Exploration avait toujours été connu pour son efficacité implacable et sa précision, mais même pour lui, il y avait des nuits où le fardeau de ses fonctions semblait insurmontable.

Lorsque j'arrive enfin à dormir, et que je réussis à faire un rêve, la plupart du temps c'est toujours le même. Cela me bouffe de l'intérieur, pensai-je, tandis que mes doigts parcouraient les rapports qui semblaient se multiplier d'eux-mêmes.


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Je suis sur une colline, le soleil naissant baigne doucement les champs derrière moi. Au loin, j'entends les rires familiers de Furlan et Isabel venant de la maison près des arbres. Un vent léger effleure mes cheveux et mes joues, une caresse apaisante. Soudain, deux mains blanchâtres se posent délicatement devant mes yeux. J'entends un murmure doux : « Devine qui c'est, Lili ! », accompagné d'un rire familier. Comme à chaque fois, je saisis les mains et je projette devant moi cette personne aux mains douces. Shiro...


Après un moment de silence, je la vois ramasser un peu d'herbe. Une bataille légère d'herbes s'ensuit entre nous, jusqu'à ce que nous nous calmions. Elle finit par s'assoir à côté de moi, un sourire spécial éclairant son visage. Je ressens une paix profonde, un bonheur complet qui imprègne tout mon être. Quelques instants plus tard, Furlan et Isabel nous rejoignent. Ensemble, nous nous asseyons devant le coucher de soleil qui teinte le ciel d'orange et de rose. Doucement, je prends la main de Shiro, entrelaçant nos doigts. Enfin, je me sens complet.

Nous portons la même bague, au même doigt, à la même main

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Nous portons la même bague, au même doigt, à la même main. Sur celle de Shiro, une petite perle brille délicatement, tandis que sur la mienne est gravée une inscription qui me fait sourire légèrement : « Ma première ».


Je les entends parler, rire, crier.Je n'ai pas besoin de les regarder pour sentir leurs sourires, pour voir leur bonheur.Leur joie se mêle à la mienne pour former un tout.Nos rêves à tous se sont réalisés."Nous vivons à la surface ensemble," dit Isabel."Nous ne manquons de rien," ajoute Furlan."Nous sommes réunis avec l'être aimé," termine Shiro."Nous sommes heureux et ensemble."


Je ferme doucement les yeux, murmurant : « J'aimerais que cela dure éternellement. »Puis, après ce murmure, je ne sens plus la main de Shiro. Je ne sens ni ne vois plus rien autour de moi, seulement un blanc oppressant. Le paysage est d'un blanc pur, immaculé comme les nuages qui couvrent le ciel, les fleurs, la maison derrière moi, mes vêtements.

C'est accablant.

Je ferme les yeux, refusant de les rouvrir, ne voulant plus voir ce blanc. Je ne sais combien de temps s'écoule, mais je sens un liquide chaud couler entre mes doigts. J'ouvre enfin les yeux, plongeant dans un immense regret.

Ma première.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant