Chapitre VIII

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Shiro:

Seul dans mon salon, je suis submergé par un tumulte de pensées. Chaque minute qui passe semble emporter avec elle un peu plus de mon espoir en Livaï. Pourtant, une part de moi s'accroche toujours à l'illusion qu'il franchira cette porte à tout moment, arborant ce sourire rare qui m'est si précieux.J'ai cette envie irrépressible qu'il me prenne dans ses bras, qu'il caresse mes cheveux qui m'arrivent désormais à mi-cuisses.

La fatigue m'envahit peu à peu, alors je décide de fermer les yeux et de me blottir dans les bras et le torse de Livaï.

"Tu es fatiguée ?"


Moi: "Oui..."


"D'accord. Endors-toi, alors." me dit Livaï en me caressant mes cheveux


 "Alors, tu aimes mes cheveux ?"


 "Tch..."


"Je prends ça pour un « Oui »."


 "... Oui, je les aime... Ils ont encore poussé, je trouve que tu as une magnifique chevelure..."


"Whaou ! Un compliment de Livaï ! C'est rare ça !"


Il détourne la tête "Tch !"


"Non ! Faut pas bouder Lili !"


Livaï rougit légèrement "Arrête avec ce surnom !"


"Hahahaha ! Jamais... Et jamais je me couperai mes cheveux." je promets tout en m'allongeant sur Livaï "Bonne nuit, Lili..."


 "Hé ! Gamine, tu ne t'endors pas comme ça !"


 "Trop tard !"


Après ces mots, je me suis endormi dans les bras de Morphée... Ou plutôt dans ceux de Livaï.


"Livaï... Où es-tu, bon sang ?! Pourquoi ne reviens-tu pas ?! Tu ne peux pas simplement m'avoir abandonnée, pas après tout ce que nous avons partagé, pas après toutes les promesses que tu m'as faites. Tu ne peux pas juste disparaître de ma vie sans explication, sans un mot pour apaiser mes craintes." Je me lève brusquement, la rage et le désespoir brûlant en moi. Attrapant une chaise à proximité, je la lance violemment contre le mur, laissant échapper un cri de frustration et de douleur refoulée. 

"Mais où es-tu, Livaï ? Pourquoi ne réponds-tu pas à mes appels silencieux, à mes prières désespérées ? As-tu vraiment brisé toutes ces promesses ? As-tu réellement décidé de m'abandonner, de me laisser seule avec mes tourments et mes doutes ?" Je m'effondre sur le sol, le souffle court, les larmes aux yeux. Et dans ce silence oppressant, une seule question résonne dans mon esprit tourmenté : pourquoi n'y a-t-il personne pour répondre à mes questions ?

Alala ! Tu l'as sais la réponse !Et ça depuis longtemps...N'est-ce pas ?

Ma première.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant