Chapitre XVII

1K 58 16
                                    


Shiro:



Deux heures plus tard, une atmosphère chargée imprégnait la petite maison. Daris Zackley rompit le silence.


"Nous devrons partir bientôt." Me dis le génral.


"Ouais ouais, j'ai bientôt fini de faire mes affaires. Hé ! Sébastien ! J'ai dis toutes mes armes !" ma voix résonna, teintée d'impatience.


Sébastien répliqua, cherchant à calmer mes ardeurs. "Mais qu'elle intérêt ! Lorsque vous serez à notre service, vous aurez des armes bien meilleures que celles que vous avez là."


J'insistai, déterminée. "J'ai dit quoi ! TOUTES MES ARMES !"


Finalement, Sébastien acquiesça, ramassant une peluche qui traînait par terre. Mais à ma vue, je fus prise d'une émotion étrange.


Non, on ne la prend pas mes mots résonnèrent dans la pièce, coupant court à toute autre discussion à propos de l'objet.


Cette peluche... C'était un souvenir, un reliquat de temps révolus, de sourires passés.

Les rires emplissaient la pièce, porteurs d'une joie contagieuse, alors que je sautais sur le lit. "Aujourd'hui c'est NOOOËLLL !"

Mais la réaction de Livaï était moins enthousiaste. "Arrête de crier dès le matin."

Défiant sa morosité, je continuai mon élan de gaieté. "Ah oui, excuse-moi ! AUJOURD'HUI C'EST L'ANNIVERSAIRE DE LIVAÏ !"

Livaï, toujours grognon, me lança un coussin. "Arrête de crier..."

Un échange taquin s'ensuivit, ponctué de rires et de plaisanteries. Mais sous la surface, il y avait quelque chose de plus profond, quelque chose qui transcendantait les mots.


Deux heures plus tard


Je me retrouvai seule sous la couette, baignant dans le silence de la pièce. Puis, une présence à mes côtés."Tu boudes encore ?" La voix de Livaï brisa le silence, empreinte d'une tendresse rare."Hmm." Ma réponse était à la fois mutique et évocatrice."Regarde-moi." Son ton était doux, persuasif.Mais je résistai, restant obstinément tournée dans l'autre sens."J'ai vu ton cadeau... Merci. J'aime beaucoup." Ses paroles me touchèrent, transperçant les barrières que j'avais érigées autour de moi.Je me retournai lentement, mes yeux cherchant les siens. Et là, accroché à son cou, je vis le collier que je lui avais offert."Tu l'aimes ?" Ma voix était incertaine, hésitante.Il sourit. "Oui... très."Puis, c'était son tour de me surprendre. À côté de moi, un ours en peluche, tendrement posé."C'est pour moi ?" Mon étonnement était palpable.Il acquiesça, une lueur malicieuse dans le regard. "Oui... Comme ça, tu arrêteras de me prendre pour un ours en peluche, maintenant que tu en as un vrai."Je serrai l'ours dans mes bras, le cœur plein d'une émotion indicible. "Merci, Lili je t'aime."Il se recoucha, laissant échapper un dernier soupir. "Ouais ouais, maintenant laisse-moi dormir. Sale gamine."Mais dans ses mots, je discernais une tendresse cachée, une affection sincère.

"Mais dans ses mots, je discernais une tendresse cachée, une affection sincère

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Un sourire mélancolique se dessina sur mes lèvres, alors que je contemplais la peluche abandonnée sur le sol. Les souvenirs étaient comme des perles précieuses, à la fois doux et douloureux, témoins d'un passé révolu mais jamais oublié.


Cet ours en peluche fut mon premier nounours. Il fait aussi le premier cadeau que Livaï m'a offert, et le premier vrai cadeau de Noel que j'ai reçu.

Le poids du passé se dissipait lentement, laissant place à un sentiment de renouveau. "Attend..."

Sébastien se tourna vers moi, l'expression interrogative. "Quoi ?"


Je hésitai un instant, puis décidai. "En fait, je la prend !"


Un sourire amusé étira les lèvres de Sébastien. "Tu es vraiment indécise comme fille."


Je hochai la tête avec un rire léger. "Oui... Que veux-tu que je dise, je suis une gamine."


Dans un murmure à peine audible, Sébastien ajouta, les yeux pétillants de malice. "Sale folle."


Un sourire complice étira mes lèvres, comprenant le jeu de mots.

Pendant ce temps, Daris Zackley intervenait. "Il faudra changer votre garde-robe, et ceux que vous portez."

Mon regard passa de Sébastien à Daris Zackley, puis de nouveau à ma tenue. "Pourquoi ?"


Leur regard était suffisamment explicite pour que je saisisse la situation. "Sérieusement ?"


Je baissai les yeux vers mes vêtements, réalisant soudainement l'absurdité de la situation. Après tout, j'étais désormais une figure publique, une image à entretenir.


"Bah quoi ?" Ma défense était presque enfantine, empreinte de l'innocence qui me caractérisait.


(voir media)

------------------------------------------------------------------------------------

Avis sur le chapitre ?

Comme d'habitude, si vous voyez des erreurs n'hésitez pas à le dire.

Alors l'histoire de l'ours en peluche ?

🍣 À bientôt mes sushi 🍣

Ma première.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant