Comme j'aime te voir ainsi. Les cheveux mouillés, hirsutes. Un calecon pour seul vêtement et la naïveté de ne pas savoir l'effet que tu me procure.
C'est ce dernier point qui est le plus frustrant. Comment peux tu ne pas te rendre compte de ta beauté, de ton charisme. De ces ondes silencieuses mais autoritaire qui emmane de toi, comme si le monde t'appartenais déjà.
Et ton odeur... Quel délice pour les sens.
Je pose mon roman et viens à pas de loup glisser mes petites mains froide sur ton dos. Tu frissones et te tend.
Je t'entends sourire, et devines la suite des événements.
Tu te retournes et attrapes mon menton pour venir poser tes lèvres sur les miennes. Tu sembles agir comme si mon corps t'appartenait, comme si mon âme était tienne.
Mes mains glissent sur ton torse, puis sur ton ventre pour arriver à la naissance de ton calecon. Je sens ton cœur s'accélèrer.
Je lâches tes lèvres pour venir embrasser ton cou et continue de jouer juste sous l'élastique de ton vêtement.
Ton souffle se veut plus rapide et tes mains viennent chercher mes cheveux. Je sais que tu t'impatientes.
Alors je tire sur ton caleçon et vient y poser mes lèvres après quelques caresses.
Comme j'aime te voir ainsi, tu n'es jamais plus beau que lorsque tu es toi même.
