La voiture... C'est le fantasme de beaucoup d'hommes. Et de femmes aussi je suppose.
Personnellement, je ne partage pas cette lubie. A bien y réfléchir, c'est exigu une voiture, très inconfortable...
Mais je dois tout de même avouer que, de t'avoir à mes côtés pendant tant de temps est susceptible de me donner des idées.
Ô comme j'aime passer ma main sur ta cuisse et me rapprocher, du bout des ongles, de ton entrejambe. Je sais que tu ne pourras pas répliquer, bien trop concentré sur ta conduite.
Mais crois moi mon cher, je ne vais pas arrêter pour autant. Tout doucement, je vais graver des cercles sur ta peau, à travers le tissu, jusqu'à ce que tu en aies des fourmis. Puis j'arrêterais juste à temps pour laisser le manque s'immiscer dans ton cœur.
Et je recommencerais.
De temps en temps, ma main s'aventurera dans ton cou puis dans tes cheveux, pour entendre ton souffle s’accélérer.
Et je resterais la, tout près de toi, et pourtant inaccessible.
Je sais que tu succomberas à cette tension électrique entre nous, que tu t'immisceras dans un petit chemin de campagne pour me rendre la monnaie de ma pièce.
Je n'attends que ça.
Voir ce moment où tu n'en pourras tellement plus que tu accepteras, pour moi, d'avoir du retard à notre rendez vous. Toi qui es toujours si ponctuel.
Je m'amuse déjà de savoir quelles excuses nous trouverons pour justifier notre retard.
