Allongée sur le lit, les yeux couverts par ta cravate, j'écoute le moindre bruit qui pourrait me donner un quelconque indice quand à la suite de notre soirée.
Le jazz en fond me semble bien trop lent au vue de mon excitation.
Le rythme de la musique ne peut rivaliser avec les palpitations de mon cœur.
Je me sens si vulnérable sur ce matelas, privée de ma vue et avec seulement un string pour me couvrir, je me sens complètement à ta merci.
C'est aussi excitant qu'effrayant.
Tu as toujours aimé cela, me surprendre.
Tu rivalises sans cesse d'ingéniosité lorsqu'il s'agit de plaisir.
Je t'entends t'approcher du lit.
Ma respiration se coupe dans l'attente de tes réactions.
Tu approches délicatement ta main et passes tes doigts sur ma clavicule puis sur ma poitrine pour te diriger ensuite vers mon ventre, me laissant fébrile entre tes mains.
J'entends un verre tinter. Je n'ai pas long à attendre avant de comprendre.
Le froid me saisi et me force à prendre une grande inspiration.
Tu glisses le glaçon sur le bout de mes seins, qui se dressent à son contact, puis descends vers mon nombril pour me donner la chair de poule.
Ma respiration est saccadée, mon cœur affolé et mes pensées tempétueuses.
Tu continues de faire glisser le glaçon sur ma peau découverte jusqu'à atteindre mes cuisses. Je frissonne.
Je te sens te redresser.
D'une main habile, tu retires le seul bout de tissu qui couvrait le bas de mon corps et laisses couler sur moi un liquide délicieusement froid.
Je ne peux retenir un petit cri lorsqu'il rentre en contact avec ma peau déjà électrisée, ni un gémissement de plaisir lorsque ta langue retire de mon corps la délicieuse fraîcheur que tu viens de déposer.
