Il m'a aidé à m'en sortir.

19

DANS LA PEAU DE YAMINA :

On est tous sur le toit en train de parler quand Hichem brise le silence.

Hichem : Je crois qu'il a finit de lire.

Moi : Comment le sais-tu ? Demandais-je légèrement fébrile.

Hichem : Il m'a envoyé un message.

Moi : Je suis dans la merde ? Demandais-je paniquée.

Yanis : Mais non princesse, ne t'inquiète pas.

Il dépose un baiser sur mon front.

Moi : Je tiens à vous remercier pour ces dernières années, Amira et Hichem et puis, Yanis... Merci pour tout ce que tu as fais ces derniers mois.

Yanis : C'est normal,réplique-t-il le sourire aux lèvres.

Moi : Non mais même avec tout ce qui s'est passé tu es resté avec moi.

Pendant que je parlais, tous ont regardé derrière moi.

Moi : Et puis maintenant je sais que j'ai le droit au bonheur. Tu vois Hichem, il a fallut des années pour que je comprenne que, moi aussi j'avais le droit au bonheur même avec tout ce qui s'est passé. Et je l'ai trouvé mon bonheur ; c'est vous et ma famille.

Je me tourne parce qu'ils n'arrêtaient pas de regarder derrière et je remarque qu'il s'agit de mon frère qui se tenait là, debout, mon journal à la main. On se regarde les yeux dans les yeux.

Amira : Je crois qu'on devrait les laisser parler tous les deux, Dit-elle en se levant.

Hichem : Oui on va vous laissez parler tranquillement, réplique-t-il la suivant. 

Ils se lèvent tous, et Amira me prend dans bras et me lâche un petit « bonne chance » à l'oreille, Hichem me fait un bisous sur le front. Yanis, lui me prend dans ces bras et me fait aussi un bisous sur le front et me dit :

Yanis : Bonne chance princesse.

Une fois seule avec Imed je me retourne vers lui et quand nos regards se croisent je lui souris faiblement.

Imed : Putain ! Comment tu fais ?! demande-t-il hargneusement. 

Moi : Quoi ? Demandais-je pas sûr de comprendre.

Imed : De réussir à me sourire après tout ce que je t'ai fait ?

Moi : Je... Je ne sais pas, peut-être parce que je t'aime.

Imed : Maintenant je comprend plein de chose, murmure-t-il plus pour lui-même.

Moi : Ah oui ?

Imed : Oui, plein de choses, le fait que tu veuilles partir loin d'ici, ton regard vide quelque fois et ce qui m'a le plus surpris et blessé mais que maintenant, je comprends c'est quand je t'approche, tu as des mouvements de reculs, énumère-t-il.

Moi : Oui désolé, répondis-je. Mais maintenant, j'en ai de moins en moins, répliquais-je.

Imed : Tu sais, je suis vraiment désolé, chuchote-t-il.

Moi : Je sais, répondis-je sur le même ton.

Imed : Je...J'ai, commence-t-il.

Moi : Tu as des questions ?

Imed : ...Oui.

Moi : Très bien, que veux tu savoir ?