sogno di amarti / plk

quaranta - end

𝚖𝚊𝚝𝚑𝚒𝚎𝚞 𝚙𝚛𝚞𝚜𝚔𝚒
deux ans plus tard

tout en haut du rooftop de chez givenchy, je regarde la ville lumière briller sous mes yeux. mais ce soir la vue me laisse un goût amère. ce soir les lumières ne m'attire plus. ce soir je ne trouve rien de beau dans les étoiles, ni dans la dame de fer.

j'ai croisé isis ce soir. après deux ans. deux ans que je ne l'avais pas vu, elle était toujours avec alix et son frère, luca. j'ai trouvé la situation ironique, de voir qu'elle avait l'air d'avoir tant changer et pourtant qu'elle soit toujours accompagnée des mêmes personnes, aux mêmes soirées.

je l'ai trouvé encore plus belle ce soir. elle avait le monopole de l'attention. elle ne m'a pas vu, elle. elle ne doit sûrement pas savoir que je suis là, d'ailleurs. sinon je suis pratiquement sûre qu'elle ne serait pas venue.

je sais qu'elle a essayé de me contacter par tout les moyens après que j'ai coupé les ponts avec elle. elle m'en a voulu à mort, je le sais car même ses proches m'ont envoyé des messages pour me faire part de son état et de la lâcheté dont j'avais fais preuve.

aujourd'hui je regrette. j'ai muri en deux ans, et tout ce qu'il reste c'est un gout amère. laissé par l'idiot blessé en manque de confiance en lui que j'étais il y a deux ans.

mais alors que j'allais quitter la soirée, j'ai senti une présence à ma droite, et j'ai reconnu son parfum aussitôt. puis elle s'est avancée et à posé ses mains sur le rebord devant nous.

puis elle a parlé. et j'ai réalisé à quel point j'avais merdé deux ans en arrière. à quel point sa voix, son odeur, m'avaient manqués.

– t'as pas froid comme ça ?

et j'ai souri en me mordant la lèvre, me rappelant que deux ans en arrière, c'était les premiers mots que je lui avais adressé.

j'ai compris que ces quelques mots voulaient en réalité dire qu'elle me laissait saisir ma chance à nouveau. alors je me suis tournée vers elle et j'ai remarqué que je ne me trompais pas. elle portait une veste, et moi j'étais en t-shirt. les rôles étaient inversés. et j'étais certain qu'elle l'avait fait exprès. du coup, j'ai répliqué ;

– tu risques pas d'avoir froid avec la veste que tu portes, toi.

elle a sourit. et j'ai compris que j'avais bien répondu. et c'est comme si le temps reprenait son cours, comme s'il avait été mit en pause pendant deux ans et qu'aujourd'hui enfin, il pouvait repartir.

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on se quitte ici. désolée encore pour cette fin précipitée mais j'avais besoin de clôturer sogno di amarti pour aller de l'avant. je pense que l'histoire d'isis et mathieu devait s'arrêter là.
merci à vous d'avoir suivi sogno di amarti.