Souvent je me faisais battre sans même savoir pourquoi, mes parents m'ont élevé ainsi. Mes parents sont ma famille, jamais je ne les trahirais, s'ils font cela c'est pour moi. Je dois leur obéir afin que les jours à l'Etoile Filante soit tous plus brillants les uns que les uns. Maman veut que je lise et j'apprenne le plus de chose, que je sois une fille élégante et distinguée. Papa me frappe car il veut m'apprendre à affronter les que je rencontrerai dans l'avenir, plus tard je serais seule donc il faut que je sache me défendre. Je suis née ici, dans un endroit pourri, mais ma famille sera toujours là, elle n'est pas pourrie, elle veut mon bien, non ?
J'ai mal, mes bras, ils me font si mal, papa m'a brûlé avec une de ses cigarettes. Je ne dois pas pleurer, c'est normal je n'ai pas réussi à répondre à sa question. Alors pourquoi je me suis enfuis, je cours entre les déchets et pousse les gens que je rencontre sur mon passage. Je dois me cacher, il ne faut pas qu'il me trouve sinon il voudra me faire encore plus mal, je ne veux pas avoir la cire chaude. Je cours de toutes mes forces et me cache sous une bâche verte. Je souffle et entends des rires. Ce sont des enfants, ils jouent, j'aimerais pouvoir jouer avec eux, mais personne veut de moi, je suis différente ? Pourtant j'ai tout fait pour m'intégrer, je serais même prête à changer pour eux, je jouerai un rôle ce n'est pas un problème. Je suis bizarre ? Je suis une gentille fille pourtant, j'écoute ce qu'on me dit et je souris toujours, toujours même quand je me fais disputer. Alors pourquoi je n'ai pas d'amis ? Je soulève la bâche et regarde les trois garçons rigoler, deux des garçons courent après un qui tient un livre dans ses mains. Ils ont l'air de tant s'amuser, mais je ne peux pas les rejoindre je dois rester cacher jusqu'à que papa ne soit plus en colère. Le garçon au livre approche en rigolant, je me cache à nouveau et coupe ma respiration. Une main se pose sur la bâche, pitié pas toi papa, le garçon se précipite en dessous et se cache à mes côtés sans même m'apercevoir, je le regarde et reprends ma respiration. Il se tourne et m'aperçois dans un geste rapide il pose sa main sur ma bouche et me dit de me taire. Je ne bouge pas et le regarde, son sourire, il a l'air si heureux, mais ses yeux sont d'un profond gris aussi gris que les nuages formant la pluie, sombre mais nostalgique, quand la pluie tombe je ne me sens plus seule, dans ces moments. Il me regarde avant d'enlever sa main, ses yeux me scrutaient de haut en bas, puis ils s'arrêtent à nouveau dans les miens. Un instant il avait l'air désolé, et plein de chagrin en me voyant, comme s'il avait lu en moi comme dans un livre ouvert, comme s'il me comprenait et connaissait ma situation, puis ses yeux reprirent leur éclat d'origine et son sourire comme une fleur s'épanouie, illuminant mon visage apeuré. Il me donne le livre et parti aussitôt.
A cet instant la fille que j'étais, avait ressenti en elle les joies de l'amitié, ou le début d'un sentiment qu'elle ne connaissait pas, que cela soit de la compassion ou le simple fait que quelqu'un lui est souri, adressé la parole comme quelqu'un de normal, que cette personne ne ce soit pas servie d'elle, que cette personne lui est donnée ce livre, elle se sentait enfin acceptée dans ce monde où elle n'avait jamais été comprise. Je prends le livre dans mes mains et l'ouvre, le Nen, qu'est-ce que cela peut être ? Je me lève et regarde en dehors de ma cachette, mais il n'y avait déjà plus personne. Je sers le livre contre ma poitrine et regarde les alentours, ses yeux étaient gris comme les nuageux de pluie, c'est lui l'ami de la solitude, la pluie a toujours était l'ami de la solitude. Quelqu'un m'attrape et me porte sur son épaule, c'est mon père, je ne dis rien et me laisse faire, le châtiment arrive à présent.
Quand je rouvre les yeux, je me trouve devant l'homme qui maintenant me connaissait bien. Qu'est-ce que je fais là je ne suis pourtant pas mourante. Face à moi un homme mi humain, mi squelette, la moitié de son visage n'avait plus de peau, se tenait derrière un bureau en bois. Le portail vers la mort, je m'avance et examine les lieux comme à chaque fois. Une grande pièce ressemblant à une bibliothèque ancienne, des livres, il y en avait des milliards tous étaient classés par année, le demi-homme écrivait dans un grand livre de chaque coté de lui, se trouvait un livre noir contenant une aura putride et de l'autre un livre blanc contenant une aura aussi douce que la lumière qui s'en dégageait. Sous sa grande toge orné d'un capuchon le demi-homme s'exclame : « Parchemin O533-E, et parchemin O533-P !
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Pardonnez mes péchés | Kuroro
FanfictionJe vous insiste à lire le premier chapitre qui est un prologue afin d'avoir un aperçu de ce qui vous attend ;) !!! WARNING il n'y absolument pas de lemon dans ma ff Cependant mon histoire peut heurter certaine personne qui sont déjà fortement tris...