36. 𝐝𝐢𝐬𝐚𝐬𝐭𝐫𝐨 し異円

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Nous marchons ensemble sous la pluie dans les rues de York Shin, la tension était à son comble, nous avons tous nos sens grands ouverts afin de percevoir la moindre personne qui pourrait nous suivre. Dans le métro je pose ma main sur mon cache œil et soupire.

Nous sortons de la gare en groupe, non loin de là Kurapika, Gon et Léorio nous voyaient sortir. Kurapika se contenait pour ne pas intervenir et attendre le moment appropisse. Nous nous arrêtons et Kuroro donne ses ordres : « Nobunaga, Pakunoda et Kurotopi vous allez partir devant les autres derrière moi, quand on les aura attrapés Pakunoda tu les interrogeras ! Très bien ! Allons-y !»

Nous commençons notre course poursuite en direction de la personne détenant la copie des yeux écarlates, il semblerait que cette personne se déplace ce qui veut sûrement dire qu'elle pourrait avoir été avertie, c'est sûr à 40% je dirais. Mais nous n'avons pas le temps de réfléchir à cela il faut les rattraper. Quelqu'un nous suit, je le sens, le chef intervient pendant notre course : « Attention on est suivi ! Pakunoda, Nobunaga et Kurotopi vous allez partir devant !

- Compris ! disent-ils en cœur, le chef, Machi, Shizuku et moi nous nous arrêtons et passons en Gyô.

- Vous les avez vu ? demande Kuroro.

- Il y en a un derrière la poubelle et l'autre dans la ruelle, répond Machi prête à attaquer.»

Je ne dis rien depuis un moment, je met mes mains dans mes poches et baisse la tête. La pluie s'est arrêtée depuis que nous sommes sortie de la gare, et si les personnes qui nous suivaient étaient Kurapika et ses amis, c'est sûr même. Un garçon sort de derrière la poubelle, c'est Gon, les autres semblent le reconnaitre aussi, puis vient ensuite Kirua qui sort de la ruelle. Il essaye de faire ses excuses et nous nous rapprochons d'eux, je reste à l'écart et les surveillent du coin de l'oeil, le chef appelle Phinks et dit de nous rejoindre. Machi les attachent afin de les garder en otage. Une voix intervient, nous nous tournons vers le garçon aux cheveux bruns : « J'ai une question à vous poser ! Comment vous faites pour assassiner des gens qui n'ont aucuns liens avec vous ? questionne Gon en levant la tête vers le chef de la Brigade, celui-ci le regarde de haut avant de réfléchir, je pose ma main devant lui pour ne pas qu'il réponde, la pluie se remet à tomber et l'orage gronde.

- Tout le monde voit ce qu'il veut, commencé-je en fixant les deux garçons, il est plus facile de juger quand on ne connait pas, la pluie coule sur la perruque et mon cache œil, mon regard exprimait une grande peine alors que mes souvenirs soufflaient par le vent reviennent, je ne connais pas la réponse à cette question, car je ne me connais pas moi-même, continué-je en me tournant vers Kuroro cette fois-ci, mais ce ne sont pas les approbations des autres qui me tueront. »

Le jeune garçon qui avait questionné le chef, ne dit plus un mot en m'examinant. Le chef décide alors de les amener avec nous jusqu'à l'hôtel où Phinks et les autres viendront nous rejoindre le plus vite. Lors de notre marche, je traine les pieds. D'après l'appel de Pakunoda ils ont trouvé qui était le type à la chaine, elle a dû tout de suite comprendre, elle avait vu dans mes souvenirs à quoi il ressemblait. Dans le hall de l'hôtel Beach Pakuro nous attendons les autres membres de l'Araignée, je me pose à côté du chef et examine les alentours quand un homme hurle au téléphone. Fixant le sol je lève un œil vers la personne, cet homme c'est Léorio. Quelque chose est étrange, qu'est-ce qu'il vient faire là ? Il prépare quelque chose, je dois dire au chef ? Non je ne peux pas s'il sait que je le connais, je vais enfreindre les règles du contrat avec Hisoka, je ne saurais pas quoi dire pour leur prouver que je connais cet homme. En plus, si je connais cet homme ça voudrait dire que je connais aussi les enfants. Que dois-je faire ? Mes réflexions embrouillent mon cerveau, mon aura s'assombri je me laisse tomber le long de la colonne de marbre et tire sur mes cheveux. Le chef m'appelle mais je ne réponds pas, ses bruits dans mes oreilles, j'ai mal j'ai si mal. J'en peux plus, je dis la vérité ou la cacher encore ? Qu'est-ce qu'a dit Léorio ensuite, je n'ai pas écouté peut-être qu'il y aurait pu avoir des indices. Mon aura enveloppe la pièce entière qui semble ternir les murs. Kuroro sert les poings et demande aux autres de ne pas bouger, il se met à se méfier de tout alors que Nobunaga et les autres arrivent : « Elle va nous tuer avec cette aura, qu'est-ce qu'elle fabrique ? grogne-t-il, les deux otages paniquent et commencent à se sentir mal à leurs tours.

Pardonnez mes péchés | Kuroro Où les histoires vivent. Découvrez maintenant