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  Je cligne plusieurs fois des yeux avant de le regarder de haut en bas, l'air toujours énervé. Enfin, j'ai surtout l'air d'un enfant qui boude mais bon. Je regard par réflexe mon poignet avant de détourner mon regard vers dehors.

'Qu'est-ce que tu fais ici?

-... Hansi, tu peux nous laisser?

-Hein? Euh, o-oui?'

Je suis aussi surpris que Hansi. Il a réellement demandé à Hansi de sortir si gentiment...? Par rapport à l'épisode du couloir, son ton était bien plus doux et posé. Cette dernière sort donc de la pièce, totalement perturbée et cela se comprend. Livaï ferme la porte puis s'assied devant moi sans me regarder, fixant le sol. Personnellement, je fixe mes mains qui tripotent mon pendentif, nerveux. Cette tension dans l'air me dérange un peu, pitié dis quelque chose...

'....Je voulais m'excuser... Pour tout à l'heure. Je ne t'ai pas trop fait mal j'espère...'

Il avait l'air sincère, du moins son ton l'était. Je le regarde et ma colère s'évapore tout de suite. J'ai l'impression que je ne peux pas rester énervé trop longtemps avec lui. Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose honnêtement... Je pose doucement ma main sur son épaule avant de lui sourire le plus sincèrement possible à mon tour.

'Ce n'est rien, vraiment. Je n'ai plus du tout mal ahah.'

Il me regarde dans les yeux alors que je m'assieds à côté de lui. Nous nous fixons ainsi durant de longues minutes avant que je ne remarque de légères rougeurs au niveau de ses joues. Je passe mon doigt sur la zone rougies ce qui le fait sursauter. Je ris légèrement en retirant rapidement mon doigt. Je n'aurai peut être pas dû?

'Désolé, c'est juste que tu as les joues rouges alors je...'

[Je ne suis pas responsable de ce que vous lisez. La scène suivante contient du contenue pour adulte jusqu'à la fin du chapitre. Si vous n'êtes pas à l'aise, je vous conseillerai de passer au chapitre suivant. Bonne lecture.]

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je me retrouve allongé sur le lit avec Livaï au dessus de moi. J'ai une impression de déjà-vu... Sauf que cette fois, il y a quelque chose en plus. Il y a quelque chose dans son regard qui fait s'affoler mon coeur. Je le regarde dans les yeux, les joues rouges et le pouls qui s'emballe alors qu'il se penche de plus en plus vers moi. Il glisse ses mains dans les miennes et me les met au dessus de ma tête avant de frôler mes lèvres avec les siennes. J'ai encore ces étranges frissons mais cette fois ils sont tellement plus agréables... Et mon ventre qui se tord, pourquoi toutes ces sensations arrivent-elles si soudainement...? Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie d'être plus proche de lui, encore plus proche, beaucoup plus proche. Je n'attends pas plus et lève un peu la tête pour que nos lèvres se touchent. Je sens un vide dans ma tête, comme si toutes pensées étaient inutiles à partir de cet instant. Le baiser s'intensifie alors que ses mains commencent à descendre. L'une se niche derrière mon cou pendant que l'autre passe sous ma chemise. Mes bras s'enroulent d'eux même autour de son cou, rapprochant davantage nos deux corps l'un contre l'autre. Nous nous séparons à cause du manque d'air puis nous nous fixons. Je suis totalement perdu et je n'arrive pas à savoir si ce qu'on fait est bien ou non. La seule chose dont je suis sûr est que je ne regrette à aucun moment ce geste. Au contraire, j'en veux même... Plus? C'est quoi plus? Et puis sa main qui est toujours sur ma peau... Elle est froide, voire même glaciale par rapport à son regard chaleureux. Je ne sais pas trop en réalité, il y a autre chose, une autre lueur... Comment la nommer? J'ai l'impression de me faire dévorer par cet homme loup avec rien d'autre que quelques coups d'oeil.

'J-Je...'

Il me sourit et pose son pouce sur ma lèvre inférieure avant de l'embrasser de nouveau. Je comprends alors qu'il faut que j'arrête d'essayer de parler et que c'est inutile. Tout mon corps tremble alors que ma température monte en flèche sous ses caresses. Sentir sa main passer sur mon torse et mes tétons est une sensation nouvelle qui me rend fou. Je réprime de justesse un gémissement en posant le dos de ma main sur ma bouche. Alors que je penche ma tête sur le côté, Livaï en profite et m'y aspire la peau, me laissant ainsi un suçon bien visible... Bon, pour la discrétion, on repassera hein. Je le vois descendre de plus en plus jusqu'à arriver à mon entre jambe. Je suis soudain pris d'une gêne énorme et me redresse, la chemise déboutonnée et montrant ainsi mon torse.

Le Beau et le Loup [ERERI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant