Chapitre 5: La disparition

3 2 0
                                    


J'en ai tellement marre de me faire harcelé que pleins d'idées aussi folles l'une des autres tournent dans ma tête. La 1ère qui se répète le plus est celle de la fugue comme ça adieu soucis et problèmes. 

De toute façon, les parents ne comprennent même pas que mon sourire cache quelque chose. Tout les soirs ce même sourire, cette torture me tourmente toutes les nuits. J'envoie un message à Anna en lui disant de ne pas s'inquiéter si elle ne me voit pas demain.

Je ne sais pas où aller mais je vais partir à pied. Je prends mon grand sac de randonnée qui est dans mon placard. Je mets le strict nécessaire, et n'oublie pas de prendre 2 bouteilles d'eau et ma réserve de nourriture que je cache dans un tiroir.

Je me dirige vers la salle de bains pour mettre de l'eau dans mes bouteilles. Quand j'ai fini de tout boucler, j'écris un mot à mes parents que je mets sur ma table de nuit. J'ouvre ma fenêtre qui a une vue sur la rue.

Je jette mon sac par dessus fenêtre, il arrive sur le trottoir. Je dis adieu à ma chambre et saute de ma fenêtre. J'arrive sur le trottoir et commence à me diriger vers la gare. J'achète un billet et pars en direction de la voie.

Je rentre dans le train, au terminus je sors et me rends vers un café tout proche. Je m'assieds et regarde le paysage. Un serveur arrive et me demande ce que une fille comme moi peut faire à une heure pareille dans un bar. 

Il est actuellement 8h00 du matin, mes parents on dût voir ma lettre. Je lui dis que je suis venue boire quelque chose avant le début de mes cours. Il me soupçonne au début mais comme il voit que j'ai l'air sure de moi, il ne bronche pas.

30 mins plus tard, je pars du café et trace mon chemin. Le soir tombe, je suis très loin de mon endroit de vie. Je regarde mon téléphone et voit que j'ai des messages de Anna et de mes parents. Je ne les lis pas car cela me fait penser au cauchemar que je vivais là bas.

Je fais de l'auto stop pour arriver jusqu'à la capitale du pays. Quand j'arrive là bas, il est 11h00 du matin. Je paye la personne qui repousse ma monnaie et me demande où je vais aller maintenant. Je lui dis que je vais me débrouiller, je le remercie et ferme la porte.






Tome 1: La vie de CassandraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant