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Le soir du troisième jour je me suis allongé dans mon lit et je me suis perdu dans mes pensées. L'impression de vivre un rêve éveillé, c'était comme ces histoires à l'eau de rose qu'on ne voient que dans les films . Je me suis pincé a plusieurs reprises pour être sûre que je ne rêvais pas . C'était bien à moi que cela arrivait. Je songeais déjà à mettre un terme à mon idylle avec rose afin d'être fidèle à Charonne comme elle l'était avec moi. J'avais enfin trouvé une chaussure à mon pied. Mais ma joie fut de courte durée le temps d'un soir. Le lendemain matin , je lui ai écris mais ça ne passait pas. Toute la matinée j'avais pas eut de ses nouvelles, c'était pas de ses habitudes et encore moins après les récents événements.  J'ai donc pris le chemin de sa maison et j'ai croisé sa tante dans la ruelle qui m'a arrêté et m'annonça que sa nièce viens tout juste de quitter le pays pour rejoindre son paternel à l'extérieur. Jusqu'à aujourd'hui je me demande comment j'ai réussi à conduire pour rentrer chez moi. Il a fallu que ça s'arrête maintenant et de cette manière là. Crois moi Karl il n'était plus question d'être fort non , je suis rentré dans ma chambre j'ai fermé la porte à double tour et j'ai fondu en larme dans un coin de la pièce . J'étais à la fois en colère et abattu. Sur cet élan de rage , j'ai balancé mon smartphone contre le mur de ma chambre et il est retombé en morceaux. L'impression que ma vie venait de s'arrêter, comment pouvais t'elle s'en aller sans me prévenir ? Pourquoi me l'avoir pas dit plutôt ? Ces trois journées inoubliables c'était donc pour ça ? Me laisser de bons souvenirs d'elles avant de partir ? Je ne pouvais plus avoir de réponses à mes questions. Je ne pouvais qu'accepter cela et me faire une idée. Elle est parti et c'est fini, le conte de fée s'arrête là, cette fois ci comme les films dramatique a la télévision. Vu que j'ai pété mon portable durant ma phase de dépression, j'ai emprunté celui de mon frère pour laisser un message explicite à Rose disant que je souhaite mettre un terme à notre relation et qu'il ne fallait pas qu'elle cherche à me joindre , ni à me parler . Il fallait juste qu'elle respecte ma décision. J'ai passé tout un mois chez moi, mes journées se limitait à manger et à dormir. C'est difficile à croire qu'un homme puisses faire une crise de dépression mais moi je l'ai fait. Tout un mois j'étais coupé du monde , je ne connaissais nul autre endroit que les quatres murs de ma chambre. Là a me remémorer les moments passés avec elle , parfois je simule une discussion avec elle et je me répondais à moi même . Je regardais ses photos sur mon ordinateur et j'en avais les larmes aux yeux. Je me demandais si elle aussi là où elle était si elle pensait encore à moi. Mais ce qui me rassurait c'était qu'on ne s'est pas séparer sur un mal entendu où une dispute. Le dernier souvenir que j'ai c'était elle , vêtu d'une mini robe ovale qui ne lui couvrait à peine la moitié des cuisses, un foulard noué à la tête parcequelle venais de défaire ses cheveux et me poussant dans le dos à sortir de chez elle car il se faisait tard et sa mère allait bientôt rentrer du travail. On avaient  partagés de ses moments là,  parfois quand je venais la voir , et qu'elle était à la cuisine , je m'asseyait sur une chaise et je la regardais cuisiner. Je l'accompagnait parfois au marché faire des emplettes. Elle raffolait du chocolat donc parfois en venant chez elle je passais lui prendre des tablettes au supermarché juste pour voir son sourire se dessiner quand elle les verras. Elle restait à la fenêtre de sa chambre et adorait critiquer les voisins et ceux qui passaient. Moi j'observais la scène et ça me faisait marrer. On pouvais se courir après dans la maison comme deux maternelles dans la cour de la récré . Elle prenait un vilain plaisir à grimper sur mon dos malgré le faite qu'elle faisait une dizaine de kilos de plus que moi. On pouvais passer des heures à s'embrasser , je ne me lassais jamais de ses lèvres et elle n'ont plus des miennes. Elle m'avait domestiqué et moi j'étais heureux de l'avoir comme maître. La seule chose qui me faisait éprouver des regrets c'est que je ne lui étais pas fidèle alors qu'elle l'était elle . C'est peut être ça qui a causé ma perte et à pousser la vie a me l'enlever si brusquement. Je ne la méritais peut être pas. Et comme l'a dit quelqu'un : " La vie m'a donné ce qui n'a pas de prix mais j'ai craché dessus donc elle me l'a repris " . Je me suis fait une idée au bout de d'un mois et j'ai repris peu a peu goût à la vie. Je me suis pris un nouveau téléphone portable et me revoilà célibataire en plein milieu des vacances d'été avant la fac. Il fallait donc rattraper les un mois perdu à me morfondre dans ma chambre.

Journal intime d'un Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant