Chapitre 9

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Rencontre inattendu.

Magnus.

Je me promène dans les couloirs de l'hôpital, à réfléchir sur la mort. Comment peut-on trouver la force de vivre lorsque nous avons vu la mort d'aussi près. Lorsque nous sommes en bonne santé nous évitons de penser à la mort qui nous attends ou nous évitons même dans parler à notre entourage. Mais lorsque nous sommes malades, avons-nous également le droit de rester sous silence ? Je ne pense pas. Nous sommes obligée d'en parler, de dire à nos famille ce que l'on souhaite pour notre enterrement. Mais savons nous réellement ce que nous souhaitons ? Comment réussir à dire à ses parents que vous souhaitez porter un costume noir que nous porterons jusqu'à la fin de notre décomposition dans cette fichu boite ? Même si la mort est inévitable, que nous avons plus de chance de croiser la mort que le grand amour, nous souhaitons en plus profond de nos êtres évité cette conversation. Évité la mort tout simplement. 

Je chasse mes pensées morbides quand de loin j'aperçois Simon avec un sachet d'une boulangerie dans la main. J'ai remarqué un changement d'humeur et de comportement à son égard depuis mon arrêt cardiaque il y a quelques jours. Je ne lui en parle pas, je le laisse le faire de lui-même, si un jour il souhaite me parler de ce qu'il ressent je serais là pour l'écouter et essayer de le rassurer du mieux que je peux. Je lui dirais la même chose que je dis à ma famille depuis deux ans maintenant et encore plus ces derniers temps. 

Simon arrive enfin en face de moi, il me donne une légère tape sur l'épaule et me pose le sachet remplis de Bagels, j'en sors un avec un glaçage au chocolat mais je remarque que Simon me fixe avec intensité ce qui me trouble et suspend mon geste. Je range le Bagel dans le sac et croisa les bras et prend un air des plus sérieux.

- Bon tu m'expliques ce qu'il t'arrive ? D'un ton les plus fermes.

- J'ai croisé Alec. M'annonce-t-il calmement mais avec un un léger stresse. Et je... Mais il ne termine pas sa phrase ce qui m'agace au plus au point.

- Tu quoi ? Tu as fait quoi Simon ? J'ai besoin qu'il se confesse. J'ai besoin qu'il fasse disparaître cette mauvaise impression depuis qu'il a prononcé son prénom.

- Je lui ai peut-être dit que... Que tu as failli mourir.

Si je pouvais encore tenir sur mes jambes je pense que je me serais effondré de stupeur. Il n'a quand même pas osé me faire un coup pareil ?! C'est moi qui corresponds avec Alexander. C'est moi qui à failli mourir. C'est donc à moi de lui avoué l'histoire et non Simon.

Je vois bien qu'il est gêné et mal à l'aise de son aveu. Lui-même il se rend compte de son erreur et heureusement. Je m'écarter de lui pour avancer vers le couloir central de l'hôpital. J'ai besoin de prendre l'aire. J'entends les pas de Simon me suivre mais il ne prononce aucun mot. Je ne sais pas pourquoi je lui en veux autant, il pensait surement bien faire en l'annonçant à Alexander mais j'ai l'impression d'être trahis, c'est comme-ci il avait eu quelque chose entre eux alors qu'il sait ce que je ressens pour lui. J'hoche la tête pour me retirer cette mauvaise pensée. Pas question que je tombe amoureux, pas question que des sentiments vienne tout gâcher. Je refuse de faire souffrir une personne de plus dans ce monde.

Je m'apprête à sortir de l'hôpital quand on retient mon fauteuil, je tourne la tête vers Simon et lui demande silencieusement ce qu'il lui prend. Il m'indique de regardé à l'accueil ce que je fis mais je ne vois rien d'inhabituelle. Aujourd'hui c'est Sandra qui est à l'accueil puisque Lydia est en vacance. Je lui informe que je ne vois rien quand il m'ordonne presque de le suivre des yeux quand il s'approche d'une jeune fille et d'un jeune homme qui se ressemble beaucoup installé au contoire de l'accueil. 

Ps : Till The EndOù les histoires vivent. Découvrez maintenant