Chapitre 14

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Je t'aime

Magnus


Je le regarde descendre de la scène. Je n'ai jamais étais autant submergé par tant de fierté et d'amour. Les sentiments que j'avais ressenti avec mon ex étaient minimes comparé à ceux que je ressens pour Alexander et ça me fait peur. Je ne peux pas, je ne dois pas l'aimer autant alors que dans très peu de temps je vais devoir l'abandonner et c'est un déchirement. Il remercie les personnes qui le félicitent, j'enlève le frein de mon fauteuil et avance doucement jusqu'à lui, certains élèves présents me regardent avec de grands yeux. Voilà l'effet que je produit, voir une personne aussi jeune que moi dans un fauteuil et un choque puis vient la compassion que j'ignore le plus fièrement possible. Lorsqu'il devant moi, il se baisse et vient m'embrasser tendrement mais ça ne me suffit pas. Je m'accroche à sa chemise noir et approfondit le baiser. J'ai besoin de son contact. J'ai besoin de lui faire ressentir tout ce que je ressent pour lui. Il s'éloigne bien trop vite à mon goût, j'essaye de retrouver ses lèvres mais il tourne la tête et s'approche de mon oreille gauche pour me chuchoter : 

_ Si tu continues comme ça, je vais avoir un problème et j'ai pas envie que se souvienne de moi par ce problème et non par ma performances. 
_ Je devrais être désolé mais en faite… Non. 

Il me donne une légère tape sur l'épaule avant de se relever et croise le regard brillant de Simon. 

_ Comme ça il est trop fatigué pour venir ? Questionne mon compagnon à mon meilleur ami devenu subitement hilare. 
_ Magnus m'a gentiment demandé de te faire la surprise alors je me suis dit que si je te faisais croire qu'il ne pouvait pas venir, tu auras la surprise totale en l'apercevant. 

Isabelle fait son apparition, elle donne un sourire timide à Simon avant de regarder son frère avec fierté. 

_ Alec ta performances étaient sublimes ! 
_ Tu dis ça à chacune d'entre elles Izzy. 
_ Mais c'est la vérité ! J'ai un frère parfait. 

Elle attrape le bras de Simon, il la regarde sous l'incompréhension. Elle lui chuchote quelque chose à l'oreille puis ils finissent par nous dire au-revoir et disparaissent dans la foule. Alexander se place derrière mon fauteuil et me pousse pour sortir de la pièce. 
Nous parlons de tout et de rien lorsqu'une femme âgé d'une quarantaine d'années apparaît toute souriante en interpellant Alec. 

_ Monsieur Lightwood votre performances était incroyable ! Vous vous améliorez d'année en année. Son regard tombe sur le mien, j'ai l'impression de lire de la surprise avant qu'elle ne reprenne contenance et me tend la main que je sers du mieux que je peux. _ Vous devez être le correspondant d'Alexander. Je suis madame Valerie Wood. Sa professeure. 
_ Ravi de mettre un visage sur le nom de la personne qui m'a permis de connaître et rencontrer un être aussi fabuleux que Alexander. 
_ C'était avec plaisir. Au départ, je me demandais si mon élève aurait été jusqu'au bout de la mission. 
_ Pourquoi cela ? 
_ Alexander n'ai pas quelqu'un qui aime parler à d'autres personnes. Il est… Ou plutôt imbu de sa personne. 
_ Vraiment ? Je demande choqué de cette annonce. _ Dans ses lettres il ne semblait pas ainsi. 
_ S'il montrait sa vrai nature, auriez-vous continué à lui parler ? 
_ Pas vraiment. Avouai-je gêner. 

J'ai toujours détesté ce genre de personne. Je ne comprends pas les personnes qui ne pense qu'à elle. Il y a des personnes qui vivent des choses bien plus horribles et eux, ils ne pensent qu'à leur petite personne et quand quelque chose ne va pas comme ils souhaitent, ils sont capables de faire des caprices comme un enfant de cinq ans. 

Alexander est soudainement gêner, le sol quelque peu usé fasse à l'ancienneté de l'université lui semble plus intéressant que ma conversion avec la femme qui m'a permise de tomber à nouveau 
amoureux alors que je me l'interdisait. Je pose ma main sur son bras et dessine des cercles sur sa peau pour le rassurer. Madame Wood repart quelques minutes après en nous souhaitant une bonne fin de journée. D'une voix lointaine, Alexander m'annonce qu'il m'emmène chez lui et que son appartement peut tout à fait contenir mon fauteuil

Ps : Till The EndOù les histoires vivent. Découvrez maintenant