Chapitre 5

45 8 2
                                    

     On rentre au lycée discrètement et je me tourne vers les garçons :

- ­merci pour cette soirée.

Je baille fatiguée :

- Je vais me coucher parce que sinon demain je serai un grizzli.

- Pire que d'habitude ?

Je lui donne une pichenette sur le front mais quand il esquive, je suis emportée par mon élan et il me rattrape juste à temps. J'atterris la tête dans son torse et il éclate de rire tandis que je proteste faiblement :

- Tu aurais été un gentleman tu te serais laissé frapper...

Il me sourit et me serre contre lui. Je ne proteste pas et le laisse faire fatiguée. Sharpey sourit à John et dit à Mason :

- Je vais la porter.

- Non. Je, vais la porter.

- T'inquiète je peux la porter elle est légère comme une plume.

Il grogne doucement et dis :

- Je m'en occupe.

Il me porte et suis Sharpey qui l'emmène devant ma chambre. Il me dépose sur mon lit et je m'endors.

***

Je m'étire aux rayons du soleil. Je me frotte les yeux en baillant avant d'aller prendre ma douche et d'observer avec nostalgie le lit vide. Je soupire : il faut vraiment que je pense à Sharpey de devenir ma colocataire. Je prends une douche et me change : un tee-shirt rouge à petit décolleté avec un short noir. Je me lave les dents et mets du mascara avec de l'eye-liner. Je fais une queue de cheval basse au moment d'ouvrir ma porte, la porte s'ouvre sur Sharpey. Je sautille de joie et l'aide à s'installer. On commence à marcher dans le couloir quand elle me sort :

- Alors ?

- Alors quoi ?

- Qu'est-ce que ça fait d'avoir été porté jusqu'à ton lit dans les bras de Mason ?

- Pas trop fort, dis-je tandis que tous les regards se tournèrent vers nous (je ne mets pas convergèrent parce que quand on lit un livre on a pas forcément envie de chercher un mot dans le dictionnaire, désolé de vous avoir coupé dans votre lecture, reprenez-où vous en étiez). Quelqu'un peut nous entendre !

- Trop tard !

- Pourquoi il m'a porté ?

- J'ai voulu te ramener mais il a insisté et de toute façon tu dormais déjà la tête contre son torse.

Je rougis. Sharp :

- Tu m'as dit que tu rougissais très rarement ! Que me caches-tu petite cachottière ?

- J'ai peur de le voir.

- T'inquiète tout va bien se passer.

- Mouais...

Elle éclate de rire alors je l'attaque :

- Et avec John ?

- Eh bien je dirai qu'il ne s'est rien passé mais il est aussi agréable à parler qu'à regarder.

J'explose de rire. On commence à prendre notre petit breakfast – étape importante, dans la vie de tous les jours – je mange tandis qu'on m'enlève mon chouchou et que mes cheveux retombent en cascade. Je lève la tête prête à attaquer la personne : Mason. Il me tend mon chouchou et je le prends tandis qu'il en profite pour frôler mes doigts. Je rougis. Mason me murmure à l'oreille :

Âmes sœurs  Tome 1 Reviens-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant