Je m'avance vers les animaux et regarde leurs cages sales et grogne de colère. Je réfléchis en regardant autour de moi. Je me fais une queue de cheval :
- Je vais avoir du pain sur la planche.
Mason :
- Tu veux de l'aide pour quelque chose ?
- Mon indépendance et ma fierté l'emportent contre mon combat avec ma louve donc non merci. Je tiens à avoir tout le mérite. Cet endroit va être méconnaissable. Tu n'as pas besoin de rester ici si tu ne fais rien. Ces animaux ont besoin d'amour et je choisirai qui aura l'autorisation d'en avoir et je voudrai des photos régulièrement. S'ils refusent je ne leur donnerai pas l'animal.
- Je reste.
Je hausse les épaules et commence à m'approcher de la cage des chats. Je les sors et ils miaulent. Je les laisse gambader dehors et nettoie leur cage, mets de l'eau, de la nourriture et les sors dehors. Mason :
- Mais, ils vont s'échapper !
- Pas du tout ils vont revenir. Les chats sont comme moi : indépendants mais ils reviennent toujours à ce qui est leur foyer ou ressemble le plus à leur foyer. Sauf que moi je ne suis plus dans mon vrai foyer.
Je secoue la tête et ouvre la cage des chiens : ils se jettent sur moi et me lèchent le visage. J'éclate de rire et les caresse avant de leur dire :
- Allez, restez dans la maison.
- Et pourquoi ne peuvent-ils pas sortir ?, me demande-Mason en retenant sa possessivité ce qui lui fit marquer des points dans mon estime.
- Les chiens sont bien trop naïfs pour être laissés seuls. Ils ont besoin de beaucoup d'amour, de confiance et encore de beaucoup d'amour.
Il hoche la tête et se plonge dans de grandes réflexions. Je me lève et leur dis :
- Non je ne pars pas, oui je vais encore vous caresser et vous aurez beaucoup d'amour mes chouchous.
Je nettoie leur cage et les nourris. Ils rentrent et je les caresse une dernière fois avant de m'occuper des oiseaux qui restèrent perchés sur mes épaules puis des lapins.
- Laïa, la ferme. Tu n'as peut-être pas assez de volonté pour lutter contre des lapins mais moi oui et tu me fais honte.
Je regarde les animaux et les chats reviennent dans leur cage. On toque à la porte. Je cours et observe la personne qui tient un loup. Moi :
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Les chasseurs s'amusent à les chasser.
Je hurle de rage et prends le loup. Je l'emmène sur la table de la secrétaire et pars chercher la trousse de secours. Je commence à prendre sa température, à observer sa plaie avant de mettre des gants. Je retire la balle sans frissonner et dépose la balle sur la table : elle est en argent. Moi :
- Ils n'essayaient pas de s'amuser : ils chassaient les loups-garou. Merci beaucoup monsieur.
- De rien c'est avec plaisir que je sauve les animaux. La retraite m'empêche de faire beaucoup de choses. Il n'y a personne ?
- Eh bien j'ai surpris des employés en train de copuler dans l'armoire et le directeur trouve que les animaux rapportent beaucoup d'argent. Donc le directeur est parti avec ses employés.
- Ah d'accord.
Mason arrive et se présente :
- Mason Havy, l'Alpha Suprême et voici mon âme sœur Alexia Stanford.
Je me retiens de faire un commentaire et marmonne :
- Malgré moi...
- Haha !
Je regarde le retraité les yeux ronds :
- Je suis peut-être vieux mais pas dur d'oreille.
- Elle a oublié de dire qu'elle a enregistré sa conversation avec lui et a menacé le directeur cupide. Puis elle a chassé les employés et a aspergé ceux qui couchaient dans le placard.
Le vieux se mit à éclater de rire et me sourit :
- Je m'appelle Johnny Parker. Bonne soirée.
- Bonne soirée Johnny.
Il nous sourit et s'en va. Je porte le loup et, à ma grande surprise, j'eus une vision.
Je marche dans la forêt sous forme humaine et sens l'odeur de mes poursuivants : des chasseurs. Je me transforme et ils se mirent à me tirer dessus. Je cours et m'effondre quand un vieux me sauve. Maman... maman, je veux la voir. L'Alpha Suprême ne sera pas content de savoir que j'ai désobéi à une des règles : pas de promenade sans adulte. Je regrette ce que j'ai fait, mais d'entendre encore et encore : « Sonya tu es petite. Tu es une petite fille alors tu vas écouter les grands. »
Je dis à Mason :
- Aurais-tu une petite fille nommée Sonya dans ta meute ?
- Si comment tu le sais ?
Je me mordille les lèvres. Mason insiste :
- Comment ?
- Je viens d'avoir une vision en touchant cette petite louve.
- Je lui avais pourtant dit...
- « Sonya tu es petite. Tu es une petite fille alors tu vas écouter les grands. » Alors ? Fier de toi de rabaisser une enfant à cause de son âge ? Tu m'étonnes de sa réaction ! Tu sais quelle a été sa dernière pensée avant de tomber dans l'inconscience ?
- J'ai mal ?, hasarda-t-il.
- Non, même pas ! La punition qu'elle aurait et les paroles répétées sans cesse dans sa tête. Tu trouves ça normal pour une fille aussi petite qu'elle de penser à ça au lieu de penser à sa douleur ?
Il ne dit rien mais un éclair de culpabilité passa dans ses yeux :
- Je vais la ramener chez elle.
- Non, elle va rester ici jusqu'à ce qu'elle guérisse et tu ne la puniras pas. Je m'occuperai d'elle, de quoi la valoriser pour qu'elle ne pense plus à faire des bêtises.
Il détourne le regard :
- Tu as été injuste avec elle Mason.
Laïa prend le contrôle pour me hurler dessus :
- Pas besoin de le rabaisser comme tu le fais Alexia ! Tu fermes ta gueule si c'est pour insulter ton âme sœur !
Je me bouche les oreilles et ferme les yeux pour reprendre le contrôle :
- Ferme ta putain de gueule Laïa d'accord ! Tu me fous la paix ! Je dis ce que je veux !
Je ferme les yeux pour me calmer et halète en luttant contre la transformation. Une fois calme, j'ouvre les yeux et pose la louve sur un des bancs de la salle d'attente. Je surveille la louve jusqu'à son réveil. Quand elle se réveille je me précipite vers elle :
- Retransforme-toi.
Elle se retransforme en une petite fille de 9 ans;
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Âmes sœurs Tome 1 Reviens-moi
Werewolf- Bonjour je suis la nouvelle élève, est-ce que vous pouvez vous décaler pour que je puisse entrer ? Le surveillant qui a l'air le moins commode déclare : - Votre carte d'étudiante s'il vous plaît. Je me raidis et dis, piquée à vif : - Ah ouais ? E...