CHAPITRE 10

8 0 0
                                        


Alyah

  Mon dieu ce mal de tête, pourquoi je me suis enfilée une bouteille de blanc toute seule hier soir. Grave erreur Alyah, mais heureusement que Maël est au petit soin avec moi depuis ce matin : petit déjeuner au lit, massage crânien. Monsieur essaye de se rattraper de la journée d'hier et je trouve cela terriblement mignon. Heureusement grâce à lui mon mal de tête est partit et malheureusement pour lui je pète la forme.

  Je me lève et commence à mettre la musique à fond, c'est la première fois que je me levais un samedi aussi enjoué. Tout en dansant je me dirige vers Maël qui est dans le salon entrain de regarder la télé, je me poste devant cette dernière et commence à lui faire ma meilleure chorégraphie sur du Beyoncé.

- Hey la Beyoncé de Wish, tu peux te décaler je ne vois pas les superbes filles en maillot de bain entrain de se déhancher.

  Je m'arrête brusquement pour regarder la télé et remarqué que ce n'était qu'une publicité pour des céréales.

- Très drôle. Du grand humour. Et comment ça je suis la Beyoncé de Wish ?

- Mais je rigole princesse voyons, tu es la Aya Nakamura de Wish. J'avoue avoir visé un peu trop haut avec Beyoncé.

  Moi la Aya Nakamura de Wish ? Il se prend pour qui lui ? Il va voir ce qu'il l'attend. Je m'avance doucement vers lui avant de me jeter sur le canapé et commencé à essayer de l'atteindre pour le frapper mais rien à faire, il est bien plus fort que moi.

  Il attrape mes poignets et commence à me chatouiller, je n'arrête pas de rire, les chatouilles sont mon point faible et ça il l'avait bien comprit.

- Alors ? Tu n'essayes plus de m'attaquer ?

- Non je capitule ! Vous avez gagné mais à un condition. Il me regarde d'un air interrogateur.

- Je vous écoute mademoiselle.

- Si je suis la Aya Nakamura de Wish, je veux que tu dise que tu es le Christian Grey de Wish.

- Pardon ? C'est impossible !

- Et pourquoi cela ? Il se rapproche de mon oreille.

-Car je suis bien meilleur que lui. Me glissa-t-il dans un murmure.

  Dans un mouvement brusque, je me retrouve soudain bloqué par son large torse, je ne peux me retenir de rire lorsque je sens son pénis s'élargir au simple contact de ma cuisse.

- Je peux même te le prouver tout de suite. Me dit-il avec un petit sourire enjôleur

- Non ça ne va pas pouvoir être possible maintenant.

- Et pourquoi cela ?

  Je le pousse pour pouvoir me dégager, je me lève du canapé pour revenir me poster devant lui et éteindre la télé.

- Car nous allons sortir.

- Sortir ? Pourquoi faire ? On est pas bien là, juste tous les deux ?

- Si, mais s'il te plait. J'ai tellement envie de sortir, en plus je nous ai prévu une superbe journée.

  Il lâche un long souffle, il se relève, ébouriffe ses cheveux puis viens me prendre dans ses bras, il dépose son menton sur le haut de mon crâne.

- Qu'est ce que je ne ferais pas pour la femme que j'aime. "La femme que j'aime" ? Ai-je bien entendu ?

Par... Pardon ?

- Oui tu as très bien entendu Alyah. Je t'aime.

  Je crois rêvé, oui c'est ça je rêve. Il faut que je me réveille. Si je me pince peut-être que ça marchera.

Entre Toi & MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant