Because I love you

Chapitre 56 : Australie à deux

* Point de vu Lexa *

- 8h30 - Sydney - mercredi 13 juillet -

Je suis réveillée par de douces et très agréables caresses dans mon dos. Je souris tout en m'étirant et en me retournant pour croiser le magnifique regard bleu azur de ma fantastique fiancée. Cela fait cinq jours que nous sommes à l'hôtel à Sydney, juste elle et moi. Et c'est merveilleux. Nous ne faisons pas grand chose hormis de longues journées sur la plage, une journée shopping, quelques restaurants et même un cinéma. En même temps, après l'année mouvementée que nous avons vécue, simplement profiter tranquillement nous convient parfaitement. 

- A quoi tu penses belle brune ? Me sourit Clarke en penchant légèrement sur le côté, un adorable sourire collé à ses lèvres. 

- A rien de particulier souriais-je à mon tour. Juste à ses magnifiques vacances à tes côtés, ajoutais-je en me retournant complètement pour me pencher au dessus d'elle et l'embrasser langoureusement. 

- J'aime ce genre de réveil, murmure-t-elle contre mes lèvres, agrandissant mon sourire par la même occasion. 

- Moi aussi, dis-je en grimpant à califourchon sur elle et en commençant à lui embrasser son cou, la faisant doucement gémir de plaisir. Point faible miss, me moquais-je sans pour autant cesser mon action. 

- Tu le sais très bien, vu que ça fait cinq jours que tu me tortures de cette façon, marmonne-t-elle m'offrant davantage son cou. 

Effectivement, depuis que nous sommes à l'hôtel, nous passons une grande partie de nos soirées et de nos matinées à se câliner, pour ne pas dire se chauffer, jusqu'à ce que l'une de nous deux y mette fin. Je ne sais même plus à quand remonte le début de cet espèce de "jeu" que nous avons mis en place entre nous, mais c'est très amusant et excitant. Je continue ma douce torture dans son cou, tout en commençant à la caresser un peu partout, la faisant se cambrer de plaisir. 

- Promets moi que tu vas pas encore t'arrêter cette fois, dit-elle le plus sérieusement du monde. 

Ses yeux sont noirs de désir, ses cheveux légèrement décoiffés, sa respiration haletante... Comment pourrais-je résister à ça franchement ?! Je lui offre mon plus beau sourire avant de l'embrasser à pleine bouche, ne me séparant d'elle que lorsque nous n'avions plus de souffle. Je garde mes lèvres très proches des siennes et tout en la fixant droit dans les yeux, je lui chuchote:

- Ce ne sera que pour toi ce matin ma belle... 

Et ce fût une merveilleuse matinée que nous passions à l'hôtel. C'est pour cette raison que nous ne sommes prêtes à aller à la plage qu'à treize heure trente, après avoir manger rapidement au restaurant de l'hôtel. Nous marchons, main dans la main, dans les rues de Sydney, en direction de la plage. Nous y arrivons une petite heure plus tard et nous nous installons sur nos serviettes sur la plage déjà bien occupée. Nous nous mettons mutuellement de la crème puis nous partons nous baigner un petit peu. En réalité, nous avons passé principalement l'après-midi à nous chamailler  dans l'eau, se faisant couler chacune notre tour. Vers seize heure, nous sommes retournée s'allonger sur nos serviettes pour bronzer un peu. J'étais entrain de lire un livre mais très vite, mon attention fût attirer par ma blondinette qui s'est endormie. Je ne sais vraiment comment elle parvient à s'endormir partout comme ça. Moi, je n'y arrive pas. Je range mon livre et je m'asseois sur ma serviette en étendant mes jambes et en m'appuyant sur mes bras. J'observe, un sourire aux lèvres, un père joué avec ses deux petits garçons au ballon, sous le regard amusé et bienveillant de sa femme juste à côté. J'ai tellement hâte de fonder ma famille avec Clarke... Je détourne mon regard de la petite famille et je scrute les alentours lorsque mon attention s'arrête sur une boutique de surf. Clarke mourrait d'envie qu'on en fasse en venant en Australie ! Enfin, pour ma part, je ne sais pas vraiment en faire mais je n'ai aucun doute que Clarke soit une bonne prof. Je jette un dernier coup d'œil à Clarke mais voyant qu'elle dort toujours à poings fermés, j'attrape mon porte-feuille et je cours à la boutique.