Destiny

Chapitre 3

2 ans plus tard

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Je marchais lentement, les pieds trainant dans le sable chaud, à travers la foule agitée de gens dans les rues de Mos Eisley, tout le monde se tassaient et se bousculaient pour avoir la moindre chance d'acheter ce qu'ils devaient, le long de la rue remplis de commerçants en tout genre, je gardais la tête baissé, me mordant nerveusement les lèvres, résistant à toutes les idées corrompu qui s'engouffrait dans mon esprit à chaque fois que je relevais le regard autour de moi, les mains dans les poches de ma tunique. Auparavant j'aurais saisis la première occasion pour passer à travers sacs, poches tout ce qui pourraient garder les objets les plus précieux, je savais dorénavant que je n'avais plus à le faire, mais  malheureusement les mauvaises habitudes ne partaient jamais.

- Salut Larï, la commande est arrivée ? demandais je d'une voix forte au commerçant Zabrak, dos à moi au fond de sa boutique le long de la rue

Le concerné se retourna, surpris avant d'émettre un hoquet étrange et de disparaître derrière un rideau quelques instant avant de revenir avec une grosse boite pleine d'outils et de pièces en tout genre, je lui lança dans les airs une bourse pleine de crédit qu'il attrapa au vol, les yeux remplis de satisfaction.

- A la prochaine Larï lançais je avant de grimacer sous le poids de la caisse et de me fondre dans la foule

Il ne me fallut que quelques minutes pour atteindre le Speeder rouge que Luke m'avais prêter tantôt avant de partir chercher pour lui toutes ses pièces en ville, déjà deux ans c'étaient écoulés depuis que j'avais rejoins la ferme des Lars, depuis ainsi dire les ennuis c'était plutôt apaisé, j'avais trouvé des personnes digne de confiance qui ne prenait pas la première occasion pour m'arnaquée ou me surexploitée, des gens sur qui je pouvais compté depuis des années de luttes et de fuites. Nous étions en pleine après midi, les soleils s'élevaient hauts dans le ciel donnant un teint orangé sur toutes la surface du désert, ici il n'y avait rien a voir à part des rochers et du sables à perte de vu, je grimaçais en accélérant sentant le vent fouetté mon visage engouffrant au passage une tonne de sable autour de moi, je détestais vraiment cette planète.

À la moitié du chemin je repensa à la discussion que j'avais eu un peu plus tôt avec Luke, aux rêves auxquels nous aspirions en levant les yeux un instant vers les étoiles, en ce moment même Owen Lars rachetaient de nouveau des droïdes aux Jawas pour la prochaine moisson, avec cet investissement, nous espérions que lui et sa femme nous laisse enfin partir pour l'académie impériale, là bas nous verrions notre seul opportunité de s'envoler de ce système une bonne fois pour toute.  Bien que l'Empire ne nous attiraient guère, ils dirigeaient la galaxie d'une poigne serré, asservissant et effrayant tout les peuples voulant s'opposer à eux au nom de "l'ordre" et la "sécurité"mais  il n'y avait aucune autres possibilité, ils étaient peut être brute et sans pitié mais si c'était notre seul solution pour enfin partir tout les deux de ce gros cailloux alors soit.

Auparavant jamais je n'aurais pensé accordé autant ma confiance et mon amitié à quelqu'un comme Luke, la première fois que je l'avais vu je l'avais trouver gringalet, naïf et stupidement gentil, mais le temps et le travaille acharné nous avait beaucoup rapproché et j'avais trouvé en lui ce que je pensais ne jamais avoir encore une fois, une famille.

Impatiente, je gara l'engin derrière la ferme des Lars, avant d'apercevoir au loin s'éloigner lentement à travers le vent ensablé, un énorme engin de plusieurs mettre de haut, je déduis rapidement que l'affaire avec les droïdes devait être conclus et que tout était en place, je pris la caisse dans un tintement assourdissant avant de m'engouffrer dans l'habitation à grand pas. Je chercha quelques instant le jeune fermier à travers plusieurs pièces de la maison, tournant en rond comme un hamster dans sa cage, l'appelant dans tout le domaine, sans grand succès, lorsque soudain, à bout de patience, en passant devant la salle de réparation j'entendis une voix féminine s'élever faiblement, timidement mais sûrement je passa le bas de l'entrée faiblement éclairer.