Le Mystère De L'alarme

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Chloé, 13h45

Ça fait un moment que je suis coincée ici. J’ai essayé de me sauver de cette baraque, en poussant du fond de la salle de bain. Après avoir mangé ma boîte de maïs, je suis entrée dans la salle de bain pour me laver les dents. J’ai remarqué sur le mur du fond un carré d’environ 10 cm d’une couleur légèrement plus claire que le reste. J’ai appuyé dessus, et sur ce le mur entier se décala. On se croirait dans Harry Potter ou le dans monde de Narnia. Je me suis dit que c’était la sortie, donc je rangeais mes affaires dans ma valise en trombe et je décidai d’explorer cette voie, je me suis dit que peut être que je trouverai quelque chose. In fine, la porte s’est brusquement refermée derrière moi. Maintenant, que je suis ici dans le noir et dans le froid. Ça sent la cave de chez mes grands-parents, j’ai horreur de cette odeur. Je suis sûre qu’en sortant ça imprégnera mes habits. Au début je ne songeais même pas à appeler les autres pour qu’ils viennent me « sauver ». Là, pour être honnête, je commence à paniquer. Je n’en peux plus de rester debout dans cette espèce d’impasse humide. C’est un couloir, humide. Je trouve une lampe torche qui ne m’appartient pas dans ma valise. Je pense que la personne qui l’a bouclée a rajouté deux trois petits trucs qui pourraient nous être utiles. Je sors donc cette foutue lampe-torche et scrute les lieux. J’ai des frissons dans le dos de penser qu’il pourrait y avoir de bestioles bizarres dans cette espèce de cave.  Je ne trouve rien à part un bouton rouge qui se trouve tout au fond du couloir. Je me demande si je ne devrais pas aller appuyer sur ce bouton. J’essaye de tambouriner contre la porte d’abord. Rien. Je crie. Personne ne vient.

NDA : à ce moment, je tiens à vous préciser que les trois autres sont en train de se marrer dans le cagibi.

Je tambourine encore et encore. Rien. Je crie sans cesser. Je tape contre la porte ; je siffle ; je hurle ; je suis littéralement en train de m’arracher les cordes vocales, mais pour être honnête, je m’en fous. Je me dis que la dernière option va être de voter pour le bouton rouge. Soit c’est ça, soit je crève dans cette putain de cave. Je reste quelques minutes à poireauter. En fait, pour être honnête, ce bouton rouge me fait peur. Mais je me lance avec ma lampe-torche vers le fond du couloir. J’appuie sur le bouton. Pendant les quinze premières secondes, rien. Je ne sais plus quoi faire. Je suis perdue. Là, une alarme assourdissante retentit. Je tombe à genoux. Je lâche la lampe torche pour poser mes mains sur mes oreilles. C’est un son tellement aigu, j’ai l’impression d’avoir une perceuse qui me traverse les tympans. Je ferme mes yeux et les serres très très fort. J’ai mes cheveux qui me collent à mon front avec la sueur. Avec mes mains sur mes oreilles, mes genoux nus par terre et mes yeux très serrés, je me balance au rythme de la sirène. Petit à petit, je me sens comme sur un bateau et tout devient noir.

Noam,14h08 

On était dans la chambre de Chloé quand on entendit une alarme très forte retentir.

On se regarde désespérés. L’alarme vient de la salle d’eau. Je me jette sur la porte qui cède sous ma force. On y entre en courant. Alex voit tout de suite que le mur de gauche cloche. Elle a l’œil cette fille. Comme Gaëlle d’ailleurs. Elle trouve par la suite un morceau du mur plus clair que le reste. Elle y appuie, et la porte s’ouvre. On se croirait dans Indiana Jones. La sirène s’arrête et Alex entre dans l’endroit sombre en courant. Elle revient en trainant Chloé par les bras. 

-Les gars, j’ai besoin d’aide…

Je prends Chloé dans mes bras et la pose sur son lit. Son maquillage a coulé et ses bras sont gelés. Elle a les genoux tout écorchés. Alex et Mathis rentrent dans la chambre avec la valise de Chloé dans une main et une lampe torche verte pomme dans l’autre. On se regarde entre nous, et je dis :

Le bonheur est parfois caché dans l'inconnuWhere stories live. Discover now