Nous Courrons dans les champs de blé

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Bonjour, tout le monde je souhaite tout d'abord m'excuser d'avoir rompu la promesse d'assiduité que je vous avez faîte. Je tenais à vous dire que n'allez reprendre un rythme plus soutenu c'est à dire au minimum un chapitre toute les 2 semaines.
Je tenais aussi à m'excuser de la probable médiocrité de ce chapitre dont vous verrez vite la fin, ce chapitre est avant tout une transition qui marque mon retour dans le monde magique de l'ecriture.
NB: La première partie de ce chapitre à été fait avant que j'arrete d'ecrire tandis que la 2 ème partie en 2 jours pour enfin tenir ma promesse, vous verrez sans doute la différence car l'ecriture comme tout art se travaille et sans travail on perd inévitablement ses compétences.
Merci de m'avoir Lu.

Il avait atteri dans un endroit beau, magnifique, sublime où le soleil de ses rayons dominait la vaste prairie verdoyante. La douce tramontane faisait chanter les pâquerettes souriantes, les vaches meuglaient en martelant de leurs sabots dur l'herbe Fine encore perlée de la rosée que le choc avait laissé. Les oiseaux formaient dans la voûte céleste les constellations que l'on connaît. L'adolescent baignait de son regard une alcôve, où dans un vase en porcelaine, 3 fleurs de Lotus se bataillaient. Le jeune homme au cheveux bleutés, eut alors envie de les prendre et de les offrir à son amie. Il commença à avancer vers les fleurs vierges de toute intervention humaine et une fois devant cette beauté, il entreprit de les toucher. Hélas il s'était trompé, la fleur qu'il avait voulu toucher s'était métamorphosée en une belle, cruelle, splendide rose noir. Etait-il entrain de rêver? Tout ce qu'il savait c'est que le sang qui s'écoulait de la plaie causé par l'épine de cette tragique somptuosité, avait dessiné de son encre Bordeaux " Carpe Diem " sur les angiospermes au sol.

PDV de Nagisa

J'avais dormi convenablement dans le lit de ma chambre restreinte, je m'asseyais sur le rebord de mon matelas, passais ma main l'as sur mes cheveux emmelés. 3 minutes plus tard, j'ouvre mon poing gauche encore à demi-fermé, et la je vis étonné, une pétale d'où émanait aucune luminosité. Je décidai donc après m'être habillé qu'il fallait la garder, je la mis dans un tiroir secret dont moi seul avait la clef.

Je ne pouvais pas cesser de me demander l'origine de mes rêves. Alors ce matin sous les grands conifères, j'étais penseur comme enchaîné par mes propres songes. La journée allait être belle et c'est sans doute cela qui me tira de mes pensées mausades, le ciel était clair, le vent sifflait dans mes cheveux bleu clair une douce mélodie. Une fois arrivé en haut de la montée, je pus constater les sourires et les cris de joies de mes camarades qui contrastait avec ma bouche fermée. Le bâtiment était fait d'un bois vieux, miteux qu'on pouvait facilement détruire d'un coup de poing, pendant un cours de botanique M.Koro nous avait appris à reconnaître les différents arbres des environs. Je me mis alors à penser que c'était sans doute de l'épicéa, le majestueux conifères était presque devenue poussière.

Alors qu'on entrait dans la salle de classe, je vis Kayano, mon coeur menaça de s'arrêter quand j' intercepta son regard à la dérobée. Nous rougîmes réciproquement, et elle rit nerveusement. Après cet echange, ce moment, cet éternité, futile pour eux important pour nous, je m'assis tranquilement sur ma table de la 3 ème rangée. Je saluait le professeur et posait mon sac terne au côté du pied rouillé de ma table bancale. Je passai ma main doucement, délicatement, l'habitude m'avez fait prendre des gestes posés, je sentis un papier à peine froissé dont l'encre encore fraîche venait tâcher mon Index. Je le sortis précautionneusement et dans l'espoir inavoué, caché même à ma personne, qu'il soit à Kayano, je commençai à m'évader. Je la voyais au bord de l'eau, le soleil couchant lui donnait une allure divine, elle gigotait ses jambes fines, frêles, fragiles au dessus de l'eau s'ecoulant comme à son habitude vers l'éternité. Je voyais son sourire m'inviter à ses côtés mais des que j'approchais elle disparaissait. Mon coeur s'affolait, l'objet de mes pensées, était entrain de s'envoler. Le commandant de ma poitrine ordonnait de lever l'ancre de l'indifférence, les flots dangereux, houleux de mes désirs annonçait la tempête affective dans laquelle j'allais me retrouver. Mon coeur coulait, et son épave par les flots submergés se retrouvait naufragés de mes pensées. Il ouvrit le papier, il était d'un blanc immaculé, sur ce billet hôte des idées de l'adolescent était écrit d'une teinte bleuté, avec une écriture appliqué : " Salut Nagisa, ça te dirait d'aller faire un tour à la forêt d'Heirin-Ji, Samedi prochain ? Kayano "
Comme à mon habitude, je rougis et regarda ce corps frêle prisonnier de mes yeux, ses jambes Fine et taillées qui paradait devant mes orbites. Ses rameaux, ses branches qui inaccessible pourtant nous font toujours autant rêver pour la vue qu'il nous offre. Je m'apliquai de mon côté à lui envoyer mon accord au verso de son écrit.

PDV Omniscient

Cela faisait maintenant 16 jours que la cloche de la fin du cours avait sonné, et ce matin un Kigo* classique se dressait, les ume ** étaient en fleur, les sakura n'allait pas tarder de se parer de beauté multiple pour l'hanami qui approchait, enfin des merles japonais piaillaient tandis que d'autres chassées les lombrics cachés dans l'humus pour les rapporter à leurs progéniture. Le soleil de ses doux rayons éclairait les feuilles des érables, il venait de se lever rouge et flamboyant et déjà il gouvernait. Le Roi, le maître, le Dieu soleil pourtant si loin étendait sa domination par son armée de photon. Son orgueil l'avait poussé à ne vouloir point être regarder, alors au lieu de s'aveugler, dans la brume volatile du matin les deux amies se dévisageaient et les deux en furent rapidement gèné.

Kayano observait Nagisa et comme à chaque fois l'étincelle qu'il était mettait feu au brasier de ses sentiments. Elle avait longtemps à hésiter l'être aimé mais en le regardant de plus près. En regardant ses yeux dans lesquelles elle se noyait et d'où parfois couler une larme dont elle voulait être l'objet, elle imaginait que peut-être un jour nous courrons dans les champs de blé, main dans la main, nos corps enlacés, unis par nos tendres baisers.

Merci de m'avoir Lu, c'est un chapitre de 1100 mots, c'est pas mal. N'hésitez pas à commenter si j'ai fait des fautes d'orthographe ou pour donner votre avis sur ce chapitre. Je vous souhaite une excellente journée. Posez moi des questions j'y répondrai. N'oubliez pas que cet fanfiction est un tout la fin est connu depuis le début il suffit de trouver les indices dans les chapitres. La suite sortira Dimanche 17 mai au plus tard.

 Un Sourire Pour DeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant