Un Sourire Pour Deux

L'arbre des péchés

Je suis vraiment désolé pour la qualité de ce chapitre cela fait longtemps que je n'ai pas joué, n'hésitez pas à commenter ou bien me dire si la suite de l'histoire ne vous convient je vous souhaite une excellente lecture. Et je vous conseille vivement de mettre la musique j'ai hésité longuement avec Dearly Beloved.

Le chapitre fait 2164 mots.

Le ciel céruléen commençait, malgré ses efforts à devenir ecchymosé, et le soleil désintéressé allait bientôt comme à son habitude se reposer. Les dernières lueurs du jour amorçaient leurs dernière danses, et les oiseaux et les feuilles magnanimes, généreux, serviables offraient un bal à la nature florissante, pour la remercier de sa charité. L'aurore se découpait délicatement de la haute cime des arbres, et sous sa lumière orangée, le monde paressait, teint d'une couleur sanguine pouvant faire penser que le soleil était criminel à ses heures perdues. Le vent frisquet communiquait à travers les feuillages touffus, en chuchotant de sa voix tremblante milles et une incantations incompréhensibles aux néophytes. Plus bas, sous terre, la vie grouillait, on comptait dans l'humus printanier, nombre d'insecte, réveillés de leur sommeil par le Dieu Soleil.

Pdv Kayano

 Je battais mes fines jambes nerveusement, depuis que nous nous étions assis sur un banc de vieux bois, sous un érable dont les feuilles vertes n'arrivait malgré tout leur entêtement à cacher la douce, lumière, chaleur, vie de l'aurore. Mon cœur tâtonnait d'un rythme complexe, perdu dans l'abîme de  mes sentiments, émotions, passions, il cherchait à amortir sa chute, avant de errer au détriment de la raison. Je regardais maintenant Nagisa, ses yeux bleutés semblaient envoutés par un objet inaccessible à ma conscience. Il inspirait profondément mais ne semblait jamais jamais expirer, comme si il avait envie de s'accrocher à la vie. Mes orbites s'attardaient tendrement sur mon tranquillisant, mon canalisateur, ma pénicilline. Une douleur douce, acerbe, piquante, puissante initiait sa présence. Nagisa était la plaie et le couteau, le bourreau et le condamné, l'amant et l'aimé, il avait l'air de tant supporter et j'aurais tant aimé pouvoir l'aider ne serait-ce qu'un peu. Je replongeais dans le monde de l'imagination, j'étais encore sur la plage de l'amour désespérément vide, nue, démunie, seule, les vagues uniquement venaient lécher mes pieds , le sable chaud quant à lui semblait m'enlacer comme pour une future danse, me caresser, me câliner. La solitude de mes émotions, me transportait à travers mille univers, aimer c'était triompher de la douleur qui me rongeais de l'intérieur, cependant il est si difficile de triompher lorsque l'on est exténué. Je voulais, je veux, je voudrais Nagisa, je veux me nourrir de son élixir, je veux le détester pour mieux l'aimer, je veux le dompter, l'embrassait. Il n' y a rien de plus de plus beau que la concorde, la symbiose, l'unité, que la fusion  de deux être s'aimant profondément.

Je continuais alors à sombrer dans l'infini insensé de mes pensées, dans la voie lactée de ma conscience, dans l'éternité de l'espoir. Nagisa est tout pour moi, il est l'assassin je suis sa cible, il est la balle, je suis l'impact. L'alchimie de mes émotions submergeait ma raison. Ainsi l'amour est une éruption d'émotions irrationnelles dans ma conscience personnelle. 3 minutes plus tard Nagisa m'adressa la parole d'un ton sérieux.

-  "Kayano, ne trouves-tu pas vaine l'éternité? Pourquoi se lever quand le temps est compté? Pourquoi espérer, quand la fin est à son apogée? il parlait d'un ton calme, mais des larmes coulaient sur ses pommettes rougies par le froid. Il était sincère et me regardait tendrement comme on regarde l'innocence avec les yeux d'un adulte.

J'étais stupéfait par la douleur qui ressortait, transpirait, s'émanait des phrases qu'il avait prononcé. Je me concertai donc avec moi-même pour lui donner une réponse que j'espérais satisfaisante.

-  " Je pense que l'éternité est un moyen de se rappeler la beauté de la vie, le temps est un éternel fugitif, un cruel éphémère ou une ennuyante éternité." disais-je en essayant de réconforter Nagisa.