Sentiment de liberté (sextine)

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En marchant tranquillement au milieu du pré,

La Nature nous est donnée à contempler.

Elle nous transcende de par sa clarté pure,

Cette Nature qui brise pierres et murs.

On sent bien-sûr cette brise, de bon augure,

Celle-ci qui nous rafraîchit dans nos lectures

On se moque de mes utopiques augures

Ces mêmes qui se bloquent entre quatre murs

Ces mêmes qui ne plongent pas dans la lecture,

De la vie discrète de la Nature pure.

Ah ! Ces gens-là ne pourront jamais contempler,

L'innocence d'un faon ou la beauté d'un pré

Abandonnant en plein chapitre ma lecture,

Ainsi donc je suis sorti gaiement dans les prés,

Quittant ma laide masure et ses quatre murs,

Oh ! Il m'avait beaucoup manqué de contempler

Ce grand chêne, ce calme ruisseau, ces fleurs pures,

Les pinsons dans le ciel annonçaient bon augure

Je suis resté jusqu'à la nuit, quel plaisir pur !

La nuit n'était pas trop fraîche, excellent augure,

Saviez-vous qu'on pouvait la mare contempler,

La nuit, allongé dans la fine herbe des prés ?

Dans le noir, je ne pouvais finir ma lecture

Je suis rentré à nouveau derrière les murs

Cela m'a fait un très grand bien de contempler,

Bien qu'ayant dû pour cela cessé ma lecture,

Les merveilles qu'on peut observer dans les prés.

Ce sentiment de liberté me sert d'augure :

Il montre qu'il ne faut rester entre des murs ;

Il faut marcher, voyager, sentir cet air pur.

Tornada

De par ce noble conte à la morale pure,

On prouve que les jours passés à contempler,

Sont des jours avec souvent de très bon augure !

Recueil de poèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant