Chapitre 16 (Encoore Thandruil)

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Quand je repris connaissance, j'étais toujours dans la forêt mais j'étais adossé contre un arbre. Morwën avait les mains posées sur mon torse. Je voulus reculer mais l'arbre derrière mon dos m'en empêcha. Je regardai de plus prêt l'elfine : ses lèvres bougeaient. Elle prononçait une incantation. Une incantation ? Je jetai un rapide coup à ma blessure mais je ne vis rien. Aurait-elle des dons de guérison ? Etrange ...   Puis je me rendis compte que j'étais à moitié nu devant Morwën  mais étrangement cela ne me dérangeait pas. 

Je jetai un coup d'œil autour de nous et vit trois corps. Où était le quatrième ? Les autres avaient fuis mais je l'avais transpercé d'une flèche. J'ouvris la bouche pour avertir Morwën mais sa bouche s'ouvrit de stupeur. Elle regardait son ventre. Je baissai les yeux et vis une épée dans son abdomen. Je lançai un cri de rage et attrapant  mon épée, je sautai sur mes pieds afin de me battre avec l'homme. Il attaqua le premier et j'esquivai facilement son attaque. Je lui coupai ensuite le bras mais il tînt debout. Je feintai sur le côté et lui tranchai la tête d'un coup sec. Je me tournai ensuite vers Morwën étendue sur le sol et la prit dans mes bras. Son poul était faible mais elle respirait encore. Cependant, sur l'épée qui l'avait transpercé, je vis une étrange matière noire : du poison !

Paniqué, je courus vers mon cerf qui m'attendais et le lançai au galop vers le palais. Une fois sur place, je tentai d'exercer mes pouvoirs de guérison sur elle mais ils étaient inefficaces sur le poison. J'envoyais donc urgemment un messager à mon ami Elrond, un guérisseur reconnu.

Pendant plusieurs heures, je la regardais, craignant que son cœur ne tienne pas le coup mais il battait toujours faiblement. Elrond entra dans la chambre :

"Mellon nin, pourquoi m'avoir fait appeler ?"

Je tournai mon visage défait vers lui puis lui désignai le lit où reposait Morwën.

Il écarquilla les yeux et se précipita afin de l'examiner :

"Que lui est-il arrivé ?"

Je lui relatai notre après-midi. Je vis sur son visage l'horreur, le dégoût, l'admiration puis de nouveau l'horreur.

Il se pencha ensuite sur la malade et donnai des consignes à plusieurs soldats afin de trouver des plantes médicinales.

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Mellon nin = Mon ami


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