Le temps est une chose abstraite. Le présent est subjectif. C'est un mystère que tout les hommes ont cherché à manipuler. Personne n'avait réussi avant elle.
Morgan Stark avait perdu ses parents lors d'un combat pour sauver d'autres jeunes. C'était...
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New York, Septembre 2020. Point de vue de Trudie. J'avais réfléchis sur notre devoir de société toute la matinée. Il ne quittait pas mon cerveau. Je me demandais bien comment nous serions dans 10 ans. Peut-être qu'enfin on serait une société futuriste comme décrit dans tous les films de science-fiction. Ou alors on serait surement encore au point figé dans lequel nous restons. Des voitures toujours plus puissantes mais pas volantes, des téléphones toujours plus performant mais pas connecté directement à notre cerveau. Pour ma dissertation je devais garder ma part de terre à terre mais oser m'évader un peu de mes préjuger. Avant de me rendre au réfectoire pour déjeuner, je croisais Matthews dans les couloirs du lycée.
Moi : eh Matthews !
Je m'approchais le sourire au lèvre, heureuse de voir un visage que j'aimais.
Moi : alors cette matinée ? Matthews : C'était fou ! J'ai du nettoyer le vomi qu'un élève puis réparer un meuble en salle de science, l'éclate !
Ce ton sarcastique qu'il prenait me fit rire. Pauvre petit.
Matthews : et toi ? Moi : les cours. Matthews : je vois. Moi : non tu vois pas ? Matthews : ouais tu as raison je vois pas. (rire) Moi : je crois que je me suis fais une amie... Matthews : sérieux ? Moi : ouais, elle est nouvelle et m'a sauté dessus, son sourire nié m'insupporte mais elle n'a personne et moi non plus. Matthews : elle n'a pas l'air méchante.
Dit-il en montrant du doigt derrière moi. Je me retournais.
Matthews : elle te faisait coucou je crois. Moi : je devrais peut-être la rejoindre ! (rire) Matthews : tu devrais oui.
Il partit et je rejoignis Morgan. Compte sur moi Matthews, je serais gentille. Nous nous installions sur une table et ma nouvelle amie commença à déguster son repas. Elle avait toujours ce petit sourire au coin des lèvres, même en mangeant. Elle paraissait simplette. Je l'observais ingurgité ses spaghettis. Elle ne les avait pas coupé et s'en mettait plein autour de la bouche. Ses babines se coloraient d'un orange bolonaise.
Moi : Tu en as de partout ! ( rire étouffé) Morgan : les spaghettis se dégustent ! Si tu n'en n'as pas de partout c'est que tu n'honores pas les spaghettis !
