Chapitre 4- Une pratique décisive

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C'était notre premier soir de pratique, le premier mardi suivant les annonces. Donc le lendemain de la rencontre. Quelques minutes avant le début de la pratique, je me rendis au studio que nous avions réservé la veille et attendis qu'il arrive. En attendant sa venue, je décidai de faire mes étirements de la journée. Je m'échauffais donc quand il arriva, dix minutes en retard. Je pensai que ce n'était pas trop en retard et que je pouvais amplement le pardonner, surtout que c'était notre première pratique.

Je m'excuse, on a été pris dans le trafic. Je ne suis pas trop en retard ?, il dit en arrivant essoufflé dans le studio.

Non non, juste 5 minutes ! Ce n'est pas grave. On commence ?

D'accord !, il me répondit.

On se sourit et il me suivit jusqu'au centre du studio où on s'assit. On commença à parler de notre chorégraphie. Pour prendre des notes, j'allai chercher un cartable remplis de feuille et mon étui à crayon.

J'ai pensé à la chanson sur laquelle on pourrait danser, avait-il dit. Halo de Beyonce. Je trouve que les paroles sont belles et que le rythme est parfait.

Je suis d'accord ! Mais j'aimerais, vendredi, te montrer un montage qu'on pourrait faire avec une autre de ses chansons. Ça pourrait donner un résultat complètement différent de ce que les autres feront ! En plus, ça nous ferait une danse multi-style !, j'ajoutai en riant.

Il acquissa en riant aussi puis pendant les 2 heures, nous parlâmes de la chorégraphie. Il donna tout plein d'idées et j'en fus contente car avec les autres garçons des années précédentes, c'était toujours moi qui faisais seule les choix de chanson et l'écriture de la chorégraphie. Bref, comme à l'école, quoi !

Quand les 2h furent terminés, la dame de la réception vint nous avertir que nous devions quitter parce qu'un groupe avait un cours. On se dépêcha à tout ramasser et nous nous dîmes rapidement au revoir. J'attendis que ma mère arrive en pensant à cette super pratique. J'étais assez contente du résultat de cette première soirée à travailler sur notre danse. Nous n'avions pas dansé, certes, mais ce n'était pas grave. De toute façon, avant de danser, il faut prévoir les pas ! Et j'avais compris qu'avec Antoine comme coéquipier pour les 3 prochains mois, la triste fin de ma carrière de danseuse allait au moins être plaisante.

La Dernière DanseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant