partie 7

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Bien qu'il ai redouté cette première fois, il en était assez fier désormais. Il avait peur que ses ancien démons refassent surface. Il avait peur de pas pouvoir se concentrer. Il se sentait homme et accomplit. Mais bien assez tôt, cet accomplissement prend la forme d'une nouvelle angoisse qui refait surface. Et s'il avait attrapé une maladie? Oui, il fallait qu'il y repense, encore. Et alors, étrangement, dans ces moments de faiblesses, tout être passant peut être digne de confiance. Il s'en vas vers son père, lui racontant tout : cette fille au cheveux courts, leurs relation, ce qu'ils ont fait ensemble... Son père le rassure tendrement en rigolant un peu. Mais il ne comprend surement pas la gravité de la situation, en tant que père émotif, il se revoit naïvement dans ses jeunes années. Mais lui se sentait différent, il se savait autre -sans savoir comment-, en étant même assez sur. Son père devait avoir tort. Et l'angoisse se bobine sans fin, sans but. Faisant mine d'être rassuré, il file vers sa chambre et s'allume une clope, et de la musique. C'est si bon de s'arracher le crâne dans la tumulte des basses. C'est ce qu'il aime, oublier dans l'excès de ce qu'il n'est pas vraiment. Il pense à cette fille. En soit elle est tout ce qu'il avait toujours désiré avoir comme fille : un charme fou, artiste, sensible... à part ces cheveux courts tout étais parfait. Il en venait à penser que dieu le punissait et rendais sa relation impossible pour le punir de qui il était. Cela n'a aucun sens. C'est ce qu'il se dit en grimaçant devant son miroir. Il maudit cette bête naïve et abrupte qu'il est, ce qu'il s'est créé.

Son portable posé à coté de lui, encore une dimension qui le rend fou. Il est fou. Fou de la vie et fou de douleur à l'idée de vivre encore et toujours plus les cents prochaines années de sa vie. Il rigole, il est pris de frénésie, il se frappe le crâne contre son bureau puis il rigole nerveusement. Mais ça commence à crier. Les parents qui toquent encore à sa porte parce qu'il fait trop de bruit. Toc toc boum boum, comme les cris qu'il entend sans cesse dans sa tête. Il est fou. Et c'est toujours dans ce perpétuel vacarme qu'il ferme les yeux, évanouis dans la fureur de ce qu'il est, de ce qu'il ne peut accepter.

AmertumeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant