3.2 Si j'étais mâle, je lui dirais...

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À ma plume, j'énumère,
Ce pourquoi je m'efforce de te plaire.
Une kyriade de raisons s'amènent, à la hauteur nulle ne semble être.

Si le contexte n'a point changé,
Les mots et leurs effluves ont souvent varié.
Cela ne cessera d'être tant que je vivrai.

Quand je songe à ce qui fait ton essence,
Je réalise que je ne vaux rien dans la balance.
Tu m'offres bien trop quand j'y pense!

Vénus même jalouse de ce corps,
Qui résulte d'un commun accord
De l'Architecte de l'univers et Pythagore.

Tes yeux défient les plus belles créatures.
Tes lèvres incitent à la luxure.
Je n'oserai confesser à un prêtre toute cette désinvolture.

Combien je t'aime ! Combien je te veux !
Ignorerais-tu mon aveu?
Permets donc que nous nous laissions consumer par ce feu.

Dans tes vagues, je veux me perdre.
Ton plaisir, je veux voir naître.
Mon amour, en toi, je veux renaître.

Permets-tu que ta fleur éclôt dans ma serre?
Tes lèvres sur les miennes, ta main que je serre,
Nos désirs unifiés, tes craintes que j'enterre?

T'embrasser, te toucher sans jamais me lasser.
Ici-là tout ce que j'ose espérer.
Me suis-tu? Tiendras-tu à refuser?

Tu es mienne, je suis tien.
Voilà qui sonne bien.
Partons à l'assaut, quérir ce bien.

Ma plume effarouchée
Sur le papier, menace de ne plus coucher mes pensées...
Saurais-tu entendre mon mutisme te parler?

Pour un regard, je tuerais!
Pour un sourire, je damnerais!
Mais pour un baiser, j'ignore ce que je ferais...

Dansons donc cette Calinda!
Laisse-moi te faire ce qu'après moi nul autre ne fera.
Si bien que le Créateur se retrouvera dans de beaux draps...

D'eau et d'encre _ofisyèl_Où les histoires vivent. Découvrez maintenant