Kaïlya: "On a voulu s'aimer et on s'est aimé"

Dix-neuvième partie.

            
Isak.

Ça va faire 1h qu'on est rentré et pas un mot de la part de Kendrina.

Je redescends en bas alors qu'elle était assise au salon en tailleur à regarder la télé sans vraiment la regarder.
Je m'assoie de l'autre côté sans un regard de sa part.

Kendrina: Tu m'aimes toujours ?

Je me retourne assez rapidement vers elle les sourcils froncés.

- Comment ça ?

Kendrina: Réponds a ma question Isak.

Elle l'a dit sur un ton très sec.

- Bien sur que oui.

Kendrina: Tu mens.

Dit-elle le regard toujours fixé sur la télé.

- Tu te fou de moi ?

Kendrina: Non, c'est la vérité tu ne m'aimes plus.

- Et pourquoi tu dis ça ?

Elle se retourne vers moi et me regarde sans les yeux les larmes aux yeux.

Kendrina: Si tu m'aimais tu allais vraiment faire ce que tu as fais devant moi ?

- C'était pas ma faute.

Kendrina: C'était pas de ta faute tu dis ? on peut donc t'obliger à fourrer ta langue dans celle d'une autre ?

- Je m'en fou d'elle, ce baiser il était insignifiant.

Kendrina: Et tous les autres baiser que tu as eu avec elle ?

Je me lève en soufflant agacer de cette discussion alors qu'elle se lève à son tour pour ce placer devant moi.

Kendrina: Tu fais ce que tu veux Isak, vu que je vois que ça te fais plaisir de me voir souffrir et pleurer tous les soirs. Mais je demande une seule chose, c'est le respect.

                 
Kaïlya.

J'étais retournée à l'hôpital avec Leyhla parce que j'avais reçu un appel de Kendrick me disant qu'ils avaient réveiller Luizia. C'était sensé être demain mais elle allait parfaitement bien.

On arrive à l'hôpital pressée de la voir.

Dans la chambre il y'avait juste Kendrick et elle et c'était mieux comme ça.
Elle avait le visage tout pâle mais elle était toujours aussi belle.

- Ohh Luiziaaa.

Je me précipite pour la prendre dans mes bras et lui faire un gros câlin alors qu'elle avait le sourire jusqu'aux oreilles.

Leyhla: Tu vas bien Luizia ?

Luizia: Je vais très bien merci, et vous.

- Je suis désolé Luizia, tout ça c'est de ma faute.

Luizia: Mais non qu'est ce que tu racontes, c'est pas de ta faute.