En me voyant, John courut vers moi, le poing serré, et le visage rouge de fureur. Sachant ce qui se passera, je déclenchai mes réflexes, et je fis bien de le faire car j'esquivai un coup de poing qui aurait pu me casser le visage puis une serie de frappes. Après un quart d'heure de combat dont ma seule action était la défense, je le projetai au sol avec un croche pied.
-Ça suffit, arrêtai-je le combat.
-Pourquoi tu t'es enfui ? me blâma-t-il.
-Car je suis indésirable ici.
-Qui t'a dit ça ? me questionna-t-il.
-Adrian et ses deux fils m'ont suffisamment montré que c'est bien le cas.
-Premièrement c'est maitre Adrian. Deuxièmement, pourquoi tu as attaqué ses fils ? me fit John la morale.
-C'est max qui m'a menacé par deux dagues que je lui enlevai par un simple geste sans lui causer le moindre dégâts puis Sam s'est exprimé et m'a fait compris que vous ne me voulez pas ici et s'est apprêté à m'attaquer. C'est à ce moment qu'est arrivé Adrian et m'a confirmé les dires de ses fils.
-Mais pourquoi te menacer par les dagues si ce n'est pas pour protéger son frère ? intervint Adrian.
-Le protéger de quoi ? criai-je presque.
-Tu ne cesses de le menacer de le tuer.
-C'est pour rire. Comme vous êtes naïfs ! Si j'avais voulu les tuer, je l'aurais fait quand je le tenais sur le sol désarmé.
-Alors pourquoi les as tu frappé ?
-Je n'ai touché aucun de tes imbéciles petits enfants. La seule chose que j'ai fait était désarmer Max. Pas plus ni moins.
-Mais vous m'avez dit qu'il vous a frappés, se tourna Adrian vers ses fils.
Ces derniers baissèrent la tête.
-Vous aurez comme punition deux cents coups de fouets chaque jour pendant toute la semaine. Et je suis désolé monsieur Victor de ce que nous t'avons causé. Tu as droit à choisir la punition qui te plaît, ajouta-t-il.
-Vous m'avez beaucoup blessé à cause de mes origines. Ma punition sera que vous m'acceptez entre vous et serez mes amis pour vous deux Sam et Max. Quant à toi, maître Adrian, tu pardonneras la gaffe de tes enfants. Comme ça, compte réglé.
-Je vous remercie énormément monsieur Victor pour votre tolérance et votre générosité, me remercia Adrian en lançant toujours des regards noirs vers ses deux fils.
-Et une dernière chose, je donnerai cents coups de fouet à celui qui m'appelle monsieur, repris-je.
-Compris cher ami, me sourit Sam en me donnant une tape fraternelle.
-Comme tu es adorable et sympathique, ajouta Armine impressionnée.
-C'est grâce à toi que je suis revenu, fus-je reconnaissant.
-Pourrais-je avoir un mot avec toi à côté ? me demanda-t-elle.
-Comme tu veux.
Nous entrâmes dans sa chambre.
-Comment as-tu fait pour annuler notre fusion ? me questionna-t-elle la mine inquiète.
-Je n'ai rien fait.
-Pardonne nous, nous n'avons pas dû t'attaquer. Permettez nous de nous fusionner de nouveau ? Ne me dis pas que tu as brisé notre lien, me pria-t-elle à genoux et les larmes aux yeux.
Je la levai par sa main, pris son visage humide entre mes mains, la regarda droit dans les yeux et lui dis de la voix la plus affectueuse dans le monde:
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LE SEUL SURVIVANT: 1-La Braise Glaciale [Terminée]
Người sói"Le jour et la nuit s'alternent, c'est une vérité, un fait. Le corps et l'âme se complètent, on ne peut pas nier. Le feu et la glace s'assemblent, c'est innacoutumé." Victor, un jeune lycéen, se trouve du jour au lendemain entouré par des êtres qu...