Chapitre 16

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C'était 8h30, je fis ma toilette quotidienne et sortis de ma chambre pour aller à la salle à manger.

-Bonjour Victor.

-Bonjour Armine. Où sont les autres ? la saluai-je en prenant une chaise et en m'asseyant face à elle.

-Ils ne se sont pas réveillés encore, m'informa-t-elle.

-Et pourquoi tu fais l'exception ?

-Si je te dérange tu peux me le dire d'une manière plus franche, m'accusa-t-elle.

-Non pas du tout. Je me demandai juste.

-Je t'attendai, avoua-t-elle enfin.

-Pourquoi ?

BIP ML: Vous vous dîtes comme nous sommes idiots les hommes et que c'est clair qu'elle a des sentiments pour moi. Mais non, c'est illogique. Nous nous connaissions à peine. Elle souffre de manque d'affection et je suis peut être son seul ami. Quoi ? Je dois l'inviter à un rdv ? Mais... D'accord d'accord ! FIN BIP ML.

-N'est-ce pas ce que font les amis ?

-Oui, entre autres. J'irai découvrir le lieu. Si tu veux tu peux venir avec moi, lui proposai-je.

-Je pense que ça me fera du bien de sortir. Mais on doit se dépêcher. Normalement, il ne se réveilleront pas avant une heure.

Nous flânèrent dans les alentours tantôt à discuter tantôt à contempler la beauté de la nature.

-Le soleil n'est-il pas supposé t'affaiblir ?

-Pas pour moi. Il me chatouille un peu seulement. Qu'as tu fait à propos de ton lien avec ta sœur ? lui demandai-je.

-Rien, rétorqua-t-elle sèchement.

-Qu'est ce qui s'est passé ?

-Ça ne t'intéresse pas. Je veux dire, ne t'inquiète pas pour moi. Désolé, je perds les mots ses derniers temps, me répondit-elle intriguée.

BIP ML: Vous vous dîtes que c'est un autre indice qui prouve son amour envers moi. Mais pourquoi vous êtes si romantiques ! Avoir un noeu à la langue n'est pas nécessairement signe d'amour mais plutôt, de la timidité. FIN BIP ML.

-As tu des soucis ? m'inquiétai-je pour elle.

-Pas vraiment. Rien de grave, me rassura-t-elle en me souriant.

-Permets moi de te demander de m'avouer ce qui te gêne ainsi.

-Pleins de choses.

-Tu es très discrète, la blâmai-je.

-Plutôt, je ne veux pas être une génératrice d'ondes négatifs. J'évite alors de parler des problèmes. De plus je ressens quelque chose inexplicable en ta présence comme perdre les mots, pourtant, j'ai un fort caractère. Et un sentiment de paix et sécurité aussi, bien que d'habitude, je suis toujours sur mes gardes.

BIP ML: Oui, oui, je sais que vous m'avez dit cela et que je n'ai pas voulu vous entendre. Pardon ! Désolé ! La prochaine fois je prendrai en compte vos remarques. FIN BIP ML.

-Tu veux dire autrement que...

-J'ai pensé à ça mais c'est bizarre. Je te connais seulement depuis quelques jours sans compter la periode que tu as passé dans la forêt. Bref, en tout, ça ne fait pas plus qu'une heure. Donc je doute fort.

BIP ML: Alors là, c'est moi qui a raison et vous avez tort dès le début... Quoi ? Les femmes disent non pour dire oui quand c'est question d'amour. Alors pour dire non qu'est ce qu'elles disent ?... Merci pour l'information je l'apprendrai par cœur, les femmes giflent pour dire non. À très bientôt ! FIN BIP ML.

Quand soudain, par réflexe, je la poussai et un couteau s'enfonça dans l'arbre, là où était sa tête quelques secondes plus tôt.

-Cours vite et avertis les autres, je les arrêterai, lui ordonnai-je.

-Hors question que je te laisse et m'échappe.

-C'est demander de l'aide pas une évasion, l'incitai-je à obéir.

-C'est kif kif pour moi.

-Utilise ton lien de jumelles, proposai-je face à sa détermination.

-Il est en panne.

-Quoi ?! criai-je déçu.

-Espérant qu'elle sentira que je suis en danger. Ne te transforme surtout pas, m'avertit-elle.

Étant encerclé par un groupe de nains verts, laids, armés de la tête jusqu'aux pieds, on disait des ogres mais de petite taille, je réalisai que notre unique moyen pour sortir de cette situation est de tous les massacrer. Je sortis alors mon boomerang et commençai à les décapiter. Quant à Armine, elle sorta son arc. Le cercle rétrécissait et le nombre des ennemis ne diminuait pas. Très vite nos armes n'étaient plus efficaces.

-Tiens c'est un axe servis-toi en comme tu veux, m'offra-t-elle.

Je pris l'arme et continuai à arracher les têtes. Quand soudain j'entendis un cri de douleur. Armine reçut un couteau droit dans l'estomac. Affaiblie, une flèche l'atterit dans son épaule. Elle saignait. Et vu la couleur du métal ça doit être de l'argent ce qui n'est pas un bon présage. Vite je la couvrai par mon corps pour la protéger de la vague d'armes qui se dirigeait vers nous, n'ayant pas le temps de me transformer. Quand soudain un bouclier se forma autour de nous puis une explosion retentit de nulle part et acheva toute l'armée de nains. J'étais ravi de m'être débarrassé de ces créatures minables mais j'étais étrangement faible comme si j'étais vidé de mon énergie. Armine était allongée sur la terre dure de la forêt. Elle saignait toujours et elle risquait de perdre tout son sang. Voyant que la blessure ne se refermait pas et que les cellules ne se régénéraient pas, je pris une lame que je trouvai à côté de moi, fixai Armine par mon poids de manière qu'elle ne bougeait plus et décidai d'enlever la couche infectée de chair de peur que le poison ne se répand dans son corps. Elle lançait des cris mélangés de douleur et de détresse. Mais, je les repoussai et continuai mon opération. Quand je finis, la plaie commençait à cicatriser à ma grande joie. Voyant que ça marcha, je fis de même pour la blessure dans son épaule. Rassuré du bon état de mon amie, je la portai dans mes bras et retournai vers le chateau. Le chemin était cent fois plus long qu'à l'aller. C'était dû peut-être à la fatigue et aux maintes plaies que j'obtins suite au combat. J'arrivai enfin à ma destination, frappai à la porte mais exténué, je ne pus plus me retenir et je tombai dans les vapes.

LE SEUL SURVIVANT: 1-La Braise Glaciale [Terminée] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant