STILINSKI

CHAPITRE 3

15 mai 2027

Stiles était dans sa voiture avec Charlie à sa droite, il ne savait pas ce qu'il faisait ici, il n'était pas venu depuis des mois avant son départ. Le loft. Il savait que Derek était là, il le sentait, au sens propre, il sentait sa présence dans le bâtiment. Il soupira.

- Charlie tu peux rester dans la voiture cinq minutes.
- Tu vas voir le loup ?
- Oui.
- Je viens.

En moins d'une seconde, la petite louve était en dehors de la voiture à tenir la main de son père. Il soupira, la petite avait de plus en plus la caractère de sa mère. Il s'avança dans la tour. Mal à l'aise, il ne toqua et entra simplement. Le lieu semblait à l'abandon. Ils prirent le chemin du loft, une fois devant Stiles laissa échapper un brin de son odeur afin d'attirer le loup. Ce qui fonctionna un peu trop bien. En une demi seconde Stiles vit le loup aux yeux bleu face à lui il eu juste le temps de pousser Charlie pour la protéger.

- Derek ! Arrête !

Stiles laissa son aura prendre le dessus afin de ne pas faire peur à sa fille. Le loup se calma instantanément et chose étrange il reprit forme humaine sous les yeux verts argent de l'hyperactif. Charlie revint se cacher derrière son père. Derek repris ses esprits sans vraiment comprendre la situation.

- Stiles ?
- C'est bon tu es calmé ? Ou tu vas encore me sauter dessus.
- Qu'est-ce qu'il t'ait arrivé ? On est où ? C'est qui le microbe ?
- Calme toi, respire Der' ça va aller. Je suis rentré, viens je te ramène à l'appartement. Stiles se tourna face à Charlie. Tu gardes un œil sur le monsieur je vais lui chercher des affaires.
- Oui papa.
- Papa ? Stiles je me sens pas bien.

Le dit Stiles se dépêcha de prendre quelques affaires et prit sa fille et le Hale. La route fut courte et Charlie semblait ne pas comprendre la situation et Derek semblait tout aussi pommé. Charlie déménagea ses affaires dans la chambre de Stiles et il installa Derek dans l'ancienne chambre de sa fille. Ils s'installèrent sur le canapé ils devaient discuter. Mais le silence restait maître des lieux, seuls les bruits des jouets de Charlie animés la pièce. Au bout d'une dizaine de minutes Derek brisa le silence.

- Elle te ressemble.
- Je sais pas comment je dois le prendre vu que tu rêves de «m'arracher la gorge avec tes dents» depuis toujours.
- Je suis désolé, c'était déplacé de te dire ça.
- Tu t'excuse ? Derek qu'est-ce qu'il t'ait arrivé depuis que je suis parti ?
- J'ai perdu mon encrage. C'est pour ça que j'ai perdu le contrôle. Et c'est pour ça que je m'excuse.
- Pourquoi tu t'excuse auprès de moi, c'est la meute que tu as blessé.
- Mais c'était toi mon encre.

Stiles ne bougeait plus, son cerveau était en beugue total. Charlie le regardait avec inquiétude elle savait ce que signifiait encre et encrage donc Stiles compris ce que se demandait sa fille. Elle se demandait si l'encrage de son père était cette personne ou non.

- Non Charlie ce n'est pas lui. Va te coucher on doit parler de truc de grand, va te changer je viendrai te faire le bisou du soir.

Elle monta sans protester comprenant qu'il ne valait mieux pas énerver son père. La pleine lune était trop proche pour lui faire perdre le contrôle. Une fois l'enfant monté Stiles se tourna vers Derek et le regarda avec ses yeux verts, les yeux de Derek réagir aussitôt.

- Et merde. Putain de merde.
- Stiles qu'est-ce que tu as ?
- Putain, putain, putain. C'est impossible. Je peux pas être ton encre. Impossible. Arrête de dire de la merde.

Il s'énerva de plus en plus il était impossible pour lui d'être aussi important, presque vital à la vie du loup.

- Ecoute Stiles je ne t'ai pas choisi, je suis désolé.
- C'est impossible que je sois ton encre d'accord ? Im-po-ssible.
- Mais pourquoi ?