Même si Morgana lui avait dit qu'elle se souciait de lui, il avait appréhendé la confrontation entre sa sœur et Morgause. Mais en vivant de nouveau la scène, il sut qu'il avait gagné cette guerre.
Lorsque Maugause était venue le provoquer en duel, sa sœur s'était approchée de lui et lui avait serré sa main gauche. La brune tenait pour lui.
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Cette fois-ci, il avait réussi le duel, car il n'était plus le Prince arrogant et fier de ses capacités. Il s'était réellement entraîné toutes ces années. Mais la jeune femme lui demanda de lui accorder une faveur. Comme la fois d'avant c'était pour lui parler de la vérité sur sa mère. Il refusa car il savait déjà la vérité. Il fut ravi de l'air qu'elle avait prit en entendant la nouvelle.
- Arthur ? Puis-je te déranger un moment ?
- Tu ne me déranges jamais Morgana.
La jeune femme lui sourit en entrant dans sa chambre.
- Qu'y-a-t-il ?
- Cette femme, Morgause, elle m'a approché. Elle m'a donné ce bracelet alors qu'il appartenait à sa mère. Soit disant c'est un bracelet guérisseur, qu'il m'aidera à dormir. Je dors mieux depuis que j'exerce ma magie. C'est juste que depuis cette nuit où je t'ai rejoins, je revoyais cette femme dans mes songes. Je ne sais pas quoi en faire. Je ne pouvais pas refuser un présent, mais je ne me sens pas à l'aise de l'avoir. S'il avait une mauvaise magie en lui ?
- Et si tu demandais à mon ange gardien si c'était le cas ? Il doit bien avoir dans un livre ou je ne sais pas trop comment sa magie opère, des références, non ? Il pourrait t'aider.
- Tu as raison, je vais aller lui demander.
Il la vit observer le bracelet.
- Même s'il n'est pas maudit, je ne le garderai pas.
- Tu ne veux pas avoir quelque chose de ta famille ?
- Ma famille c'est toi Arthur.
Il la prit dans ses bras.
- Pour moi aussi Morgana.
Il le savait, il en était sûr, il avait sauvé sa sœur dans cette vie.
Même s'il était heureux de cette nouvelle, il était mal de savoir qu'il ne pouvait pas encore confronter son père au sujet des sorciers. Il désirait tellement que Morgana et Merlin soient libres d'être eux même.
- Un jour tu le pourras.
- Je pourrais quoi, Arthur ?
Mince, il avait parlé à voix haute.
- Utiliser la magie librement. Je te le promets.
- J'ai confiance en toi.
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Le départ de Morgause fut autant bruyant que son arrivée. Il était clair qu'elle n'avait pas eu ce qu'elle souhaitait.
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Un nouveau souvenir. Il se réveilla en sursaut, le souffle court et le cœur douloureux. Pourquoi avait-il si mal en apprenant que la druidesse était le premier amour de Merlin ? Était-ce par ce que c'était lui qui l'avait tué ?
Il essayait de respirer lentement pour calmer les battements de son coeur qui étaient effrénés, mais il avait du mal.
Il avait revécu ce moment du point de vue de Merlin. Pourquoi l'ancienne religion avait-elle décidé d'agir ainsi ? Était-ce pour lui faire comprendre qui était réellement la druidesse ? Ou bien pour lui donner une chance de sauver la jeune femme ? D'ailleurs pouvait-il la sauver ? Comment ?
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Il s'était repris quand Merlin entra dans sa chambre pour le petit-déjeuner. Ce dernier lui donna une idée en parlant du beau temps.
- Comme tu demandes à prendre plus l'air, nous allons partir pour quelques jours pour la chasse.
- Arthur, vous savez que je n'aime pas ça.
- Je le sais, mais ce sera qu'avec cette raison que mon père acceptera mon départ.
- Qu'elle est la vrai raison ?
Il sourit à son ami et lui répondit.
- Respirer.
