Chapitre 18

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Quand Merlin revint, la nuit venait de tomber.

- Que faisais-tu ? Je m'inquiétais.
- Pour un simple valet ? Lui demanda Merlin en fronçant les sourcils.
- Tu sais bien que tu n'es pas un simple valet pour moi.

Il le vit rougir.

- Alors, que faisais-tu ?
- Votre gardien a essayé de trouver des sorts et a prit des plantes.
- Il a trouvé un sort ?
- Quelques-uns.
- Bien. Je vais faire un tour de ronde.
- Merci Arthur.

¤¤¤

Il avait attendu un moment avant de retourner là où ils étaient.

- Arthur.
- Avez-vous réussi ?
- Nous le serons à minuit.
- D'ici là, nous devrions manger.

¤¤¤

C'était bientôt l'heure. Il avait sa main sur le pommeau de son épée au cas où. La pauvre Freya tremblait de peur que quelque chose se passe.

- Arthur, tu es bien nerveux. Lui dit sa sœur.
- Je crois en toi et en mon ange gardien, mais si cela n'a pas fonctionné, je vais devoir la tuer et ...
- Et tu ne le veux pas.
- Non. Elle a été maudite. Elle n'a jamais demandé à se transformer en bête tueuse.
- Tes mots montrent combien tu es différent de père.
- Tu ne le savais pas ?
- Si, mais tu me le prouves chaque jour.

Ils se sourirent.

- J'ai apporté un peu plus de bois pour le feu. Dit Merlin de derrière eux.
- Merci.

¤¤¤

Le soleil se levait, Freya était restée humaine. Il prit Morgana et Merlin contre lui.

- Vous avez réussi.
- Ce n'est pas moi, mais votre ange gardien. Lui dit Merlin.
- Je le remercie à travers cette étreinte.

Morgana alla voir la jeune fille. Il pensa au dragon, il avait eu tort.

¤¤¤

Comme ils avaient quelques jours devant eux avant de rentrer à Camelot, ils étaient restés avec Freya. Ils avaient fait un bout de chemin ensemble approchant de la frontière de leur terre.

¤¤¤

Ils étaient couchés. Il commençait à sommeiller quand il entendit un bruit rauque. Il se leva et vit avec horreur Freya se transformer. Il réveilla sa sœur et Merlin.

- Comment c'est possible ? Demanda-t-il.
- La pleine lune. Souffla Merlin. Elle a des effets sur beaucoup de choses, dont les sorts de transformation. Nous avons juste endormis le sort.
- Vous ne pouvez rien tenter ?

Il vit le regard de Merlin.

- Si tu peux, fais-le, je t'en prie.

Mais peu importe ce que le brun faisait rien n'y faisait. Morgana aussi.

- Tu dois la tuer.
- Je ne peux pas faire ça.
- Art...
- Morgana !

La bête avait poussé sa sœur contre un rocher.

- Freya, reprends-toi.

Il évita un coup de patte.

- Je ne veux pas faire ça.
- Nous allons le faire ensemble. Dit Merlin.

La magie de ce dernier entoura son épée. Ils évitèrent de se faire croquer. Il planta un premier coup d'épée. Il eut un flash sur son premier combat contre elle, il se souvint de là où il devait la blesser. Après avoir éviter un autre coup de patte, il planta fortement son épée puis il la retira. La bête tomba au sol puis Freya redevint humaine.

- Tu peux la soigner ? Demanda-t-il à Merlin.
- Non, laissez-moi mourir. Leur dit la jeune fille.
- Freya. Nous ne pouvons pas.
- Prince Arthur. Merlin. Morgana. Merci de m'avoir donné une nuit de paix. Mais je ne veux plus continuer à être ce que je suis, même une seule nuit par mois. Merci pour tout.

La jeune femme ferma les yeux pour l'éternité. Il avait cru que le dragon avait encore tort, mais pour une fois il avait raison.

- Nous allons l'amener à Avalon.

¤¤¤

Au lac, ils firent brûler son corps puis ils l'envoyèrent flotter sur l'eau. Ils pleurèrent tous, même lui. Il avait appris qu'il n'y avait aucune honte à pleurer.

- Merci.
- Je deviens foi ou Freya est face à nous ?
- Elle est là. Lui répondit Merlin.
- Comment ? Demanda Morgana.
- La malédiction m'a privé d'une vie normale, mais grâce à vous, j'ai une chance d'avoir une bonne mort. Je serai présente ici, dans ce lac, si vous avez besoin d'aide. Freya était mon nom de mortelle, à présent je suis la dame du lac. Arthur, je suis certaine que vous serez un grand Roi. Merlin, ne vous en voulez pas, personne ne pouvait briser cette malédiction, grand pouvoir ou non, ma mère s'en était assurée. Morgana, votre destin a changé en mieux. Restez auprès de votre frère et Merlin, vous deviendrez une grande dame aimait de tous. Ne me pleurez pas, je suis enfin libre. Au revoir mes amis, vous savez où venir me trouver.

La jeune femme disparu dans le lac.

Leurs larmes ne coulaient plus, mais ils rentrèrent quand même à Camelot avec le coeur lourd.

Notre destinWhere stories live. Discover now