Arthur suivit la voix jusqu'aux sous sols. Là, il faillit repartir en courant jusqu'à sa chambre quand il vit le grand dragon.
- N'ayez pas peur votre Majesté, je veux juste vous expliquer ce qui vous arrive.
Il ne savait pas pourquoi, mais il le crut et s'avança un peu plus vers lui.
- Que savez-vous ?
- Que vous venez du futur. La magie de l'ancienne religion vous a renvoyé dans le passé juste avant votre rencontre avec le jeune sorcier. Elle a comprit que le seul moyen pour que vous réunissiez les royaumes d'Albion avec ce dernier était que vous sachiez qui il était réellement. Vous avez grandi et mûri à ses côtés. Grâce à l'homme que vous êtes devenus mentalement, et ce même avec ce retour en arrière, vous allez changer les choses.
- Merlin dans tout ça ? Il revient lui aussi du futur ?
- Non, c'est le jeune sorcier du passé que vous allez rencontrer. Comme la première fois, je lui annoncerai la prophétie de son destin à vos côtés. Mais c'est à vous de lui montrer que vous êtes digne de confiance pour qu'il puisse vous parler de sa magie. Vous devez savoir une chose importante, vous ne devez pas arrêter l'exécution de ce jour, c'est par rapport à la vengeance d'une mère que vous avez été réunis.
Il acquiesça d'un signe de tête, mais le cœur n'y était pas. Il pensa à une chose.
- Je peux aussi aider Morgana ? Si je lui montre que j'accepte la magie, elle pourrait l'utiliser à bon escient ? Non ?
- C'est une possibilité, mais vous ne pouvez pas le faire seul et je ne suis pas sûr du résultat.
Il acquiesça une nouvelle fois.
- Croyez en vous comme le jeune sorcier l'a toujours fait.
- Si je ne suis plus le même avec lui, toutes ces choses que nous avons partagés, rien ne se reproduira.
- Mais d'autres les remplaceront.
Cela ne l'aidait pas, au contraire. Il perdait une partie de sa vie. Une part très importante car c'était celle qui l'avait rendu ainsi.
Il salua le dragon en lui disant qu'il allait tout faire pour le libérer, mais qu'il devait lui promettre de ne pas détruire Camelot. Le dragon accepta.
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Il était dans la cour entrain de s'acharner avec son épée sur une cible en bois quand il vit ses soit disant amis arriver. Il ne se souvenait même plus de comment ils s'appelaient. Son seul réel ami était Merlin et il l'avait perdu. Il y avait aussi Leon, Perceval, Gwaine, même s'il était par moment insupportable, et Lancelot. Il avait comprit que ce dernier n'était pas lui-même quand il avait eu une liaison avec la femme qu'il aimait, mais cette dernière l'avait trahi consciemment. Il ne comptait pas Elyan car ce dernier n'était agréable avec lui juste parce qu'il était le mari de sa sœur et le Roi.
- Tu ne nous écoutes pas ? Lui dit un des ses ''amis''.
- Pourquoi je le ferais ? Répondit-il.
- Tu as raison, tu es le Prince.
Non, il n'avait pas raison. Si Merlin était là il lui dirait qu'il était arrogant et un crétin royal. Un sourire se dessina sur ses lèvres à cette pensée.
- Ah, tu as l'air mieux. C'est de voir ta cible préférée arriver ?
Il fronça les sourcils en se demandant de quoi ce type pouvait parler, quand il vit son serviteur. Son cœur battit anormalement, c'était pour bientôt. Il avait rencontré Merlin peu de temps après. Il avait prit son valet pour cible. Ce dernier avait lâché le bouclier de bois qui avait roulé jusqu'au brun. Mais cela ne pouvait pas se passait ainsi, il ne s'en prenait plus aux gens du peuple. Il regarda son soit disant ami.
- Tu as raison.
Il demanda au valet de lui apporter le bouclier de bois.
- Tiens-le. Dit-il à son ''ami''.
- Quoi ?
- Tu ne m'as pas entendu ? Tu prends ce bouclier et tu le portes ainsi e pourrais m'entraîner.
- Mais c'est à ton valet de le faire !
- Mon valet doit s'occuper de moi, pas me servir de défouloir. Mais un homme comme toi et comme vous. Dit-il en montrant les deux autres à ses côtés. Vous êtes parfaits pour cela. Vous n'êtes ici, vous me tutoyez comme le feraient des amis, mais vous n'êtes rien pour moi. Je ne sais pas pourquoi je vous ai accepté à mes côtés, mais je ne veux plus d'hypocrite de votre genre qui font semblant de m'apprécier juste car je suis le Prince. Alors partez, et ne revenez plus.
Les trois hommes s'en allèrent. Il se tourna vers son valet pour qu'il pose le bouclier de bois quand il vit son réel meilleur ami qui le regardait.
- De belles paroles pour un noble. Je ne pensais pas que le fils Pendragon était si proche du peuple.
- Je ne l'étais pas hier, mais une bonne nuit de sommeil m'a fait comprendre des choses.
Il se retenait de le prendre dans ses bras et même de laisser glisser ses maudites larmes qui s'accumulaient au bord de ses yeux quand le brun lui sourit.
- Je suis Merlin, je suis devenu pour être l'apprenti du médecin Gaius. Votre valet peut-il m'indiquer où le trouver ?
- Je suis Arthur et je vais t'y conduire moi-même.
- Vous ? Le Prince ? Vous allez m'accompagner ?
- Oui.
- Vous avez peur que je vole quelque chose ?
- Non, que tu te perdes en route.
Il sourit en le voyant gonflé les joues comme il le faisait avant quand ils se taquinaient.
- Ne boude pas Merlin, viens, suis-moi.