Nouvelle "fantastique" (1)

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Note de l'auteure : Cette nouvelle est un peu spéciale. Elle n'a pas été écrite par moi. On nommera l'écrivain Jo'l'âne. Je la met ici aussi parce que dans le chapitre suivant je reprends cette nouvelle, et je l'écris à ma façon ! Bonne lecture ! 

21 NOVEMBRE 2006 : Je voulais que mes enfants, mes petits enfants ou leurs descendants, voire même le monde entier garde un souvenir de moi. Alors j'écris ce journal pour que peut être un jour mon rêve se réalise. Mais pour cela il faut que je réalise de grandes choses ou simplement des choses qui sortent un peu de l'ordinaire.

23 novembre : j'escalade une falaise. Je ne me sens pas très bien mais je continue à grimper. Jusqu'au moment où je manque de tomber. Mon ami me demande si tout va bien, je le rassure et nous continuons. La journée se termine bien je rentre chez moi vers vingt heures. Il faut que je dorme. Demain, je suis invité chez des amis

24 novembre : Je dois vous raconter l'étrange rêve que j'ai fait. J'étais dans mon jardin, je me promenais tranquillement, quand j'aperçus sous le pommier une personne. Enfin il me semblait que c'était une personne. Elle en avait la forme mais il se dégageait d'elle quelque chose d'indescriptible. Je m'approchais doucement quand, sans bruit, à quelques mètres du pommier tout s'effondra autour de moi. Et je ne vis plus que la personne debout face à moi. Et là je compris l'origine de mon malaise, c'était la mort qui se tenais devant moi avec sa faux. Elle la soulevât et l'abattit sur moi. A ce moment-là je me réveillais en sueur dans mon lit.
Ce rêve m'inquiète mais il est surement du à ma presque-chute de la falaise.
Pour ce qui en ait de ma journée avec mes amis, cela faisait longtemps que je ne les avais pas vu alors on se serre la main, on se demande des nouvelles, on parle de tout et de rien. Nous dinons puis je les quitte vers dix-sept heures.

25 novembre : Ils sont morts, je ne les avais pas vus depuis longtemps mais là, je ne les reverrais jamais. Je ne comprends pas .Hier encore ils se portaient mieux que jamais. S'il y avait eu quoique ce soit je l'aurais tout de suite vu. Je les connais depuis longtemps !

26 novembre : Demain je suis invitée chez mon oncle, il y aura toute la famille pour le dîner.

27 novembre : j'y suis allé pour dix heures il avait déjà un peu de monde. Nous nous somme serrés la main, nous nous somme étreints, nous avons parlé de tout et de rien comme d'habitude. Je suis partie à dix-neuf heures. J'ai mangé et je suis allé me coucher à vingt heures cinquante.

28 novembre : j'ai l'impression que ce journal est maudit. Depuis que je l'ai tout le monde autour de moi meurt, tous ceux qui étaient là hier ne sont plus que poussière. Je vais le laisser dans le placard quelques jours et je verrais bien.

5 décembre : ce n'est pas ce journal qui est maudit c'est moi. J'ai remarqué que quand je serrais la main à des gens, ces personnes mouraient. Mais je n'en suis pas sûr car d'autres sont mortes alors que je ne leur est même pas parlées. Je pense que ce que j'ai s'est propagé à d'autre. A la télé ils annoncent tous les jours des décès d'une crise cardiaque.

6 décembre la police m'a interrogé. Mais je leur ai menti, de toute façon ils n'ont aucune preuve contre moi.

8 décembre : La police est là, ils sont venus pour m'arrêter. Ils m'ont eu c'est fini.

? : Je viens de me réveiller. Je ne sais pas quel jour ni quel mois nous somme, mais je suis chez moi. Et si tout ceci n'avait été qu'un rêve ? Je passe un coup de téléphone à ma famille. Ils me répondent. Je pleure de joie, je leur réponds que tout va bien. Je suis si heureux tout ça ne s'est pas vraiment passé ! Pour me convaincre j'appelle mes amis, c'est leur fille qui me répond je demande à parler à son père et elle me répond en pleurant « mais... il est mort ».

Jo l'âne. 

Un pas de plus vers la libertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant